Au vu des craintes sur l‘état de santé de la croissance mondiale et notamment la Chine, le rapport de l’OCDE a été scruté par les investisseurs pour tenter d’en savoir plus sur l’état réel de l’économie mondiale. Il ressort que « la dynamique de croissance reste globalement stable dans la zone OCDE. En revanche, les perspectives sont contrastées dans les grandes économies émergentes même si des signes de stabilisation se confirment en Chine et au Brésil », souligne l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Les indicateurs composites avancés de l'OCDE, qui sont censés anticiper les points de retournement de l'activité, laissent augurer d’un ralentissement de la croissance au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
L'indicateur global pour la zone OCDE est ressorti à 99,8 en novembre, inchangé par rapport au mois précédent.
L'indicateur pour les pays du G7 reste inchangé à 99,6, tandis que la dynamique est légèrement meilleure en zone euro, avec un indice à 100,6. La dynamique reste stable en Allemagne (99,9) et en Italie (inchangé à 100,9) mais l'indicateur pour la France (+0,1 à 100,9) traduit une consolidation de la croissance.
En revanche, le ralentissement de la croissance se poursuit en revanche en Grande-Bretagne (-0,2 à 99,1) comme aux Etats-Unis (-0,1 à 99,1) alors que la dynamique de l'économie japonaise se stabilise (99,8).
Parmi les principales économies émergentes, les indicateurs de la Chine ne sont pas si alarmants au vu du décochage des places financières. L’indice progresse de +0,1 à 98,4, signe que si l’économie ralentit, l’activité n’est pas confrontée à un choc récessif. Le Brésil progresse également de 0,2 points à 99,5 points et confirment les premiers signes de stabilisation qui s’esquissaient le mois précédent.
En revanche, l’indice de la Russie (-0,2 à 99,4) marque toujours un infléchissement de sa croissance tandis que l'Inde (+0,2 à 100,4) devrait rester sur sa (bonne) lancée.
