Wall street a terminé dans le rouge, dans le sillage de la tendance européenne et de la résurgence de la crise de la dette souveraine. L’ambiance était morose hier sur les marchés, les incertitudes sur l'insolvabilité de la Grèce, les interrogations sur la dette italienne, le ralentissement économique en Chine et en zone euro ont déprimé les marchés des deux cotés de l’atlantique. Au final, le Dow Jones n’a pas cédé à la panique et ne cède que -1,05%, à 12 381, le 'S&P' lâche -1,2% à 1.217Pts et le Nasdaq -1,58% à 2.759Pts.
Après l’Italie, Fitch a placé la note de la dette souveraine de la Belgique sous surveillance négative, expliquant qu'elle pourrait être abaissée dans les 12 à 18 mois si le gouvernement belge n'atteint pas les objectifs budgétaires qu'il s'est fixés. L'agence de notation, qui attribue actuellement une note "AA+" à la dette belge, estime qu'il sera difficile pour Bruxelles d'atteindre ces objectifs sans consensus politique sur la réforme constitutionnelle, et ce alors que le risque politique est plus élevé en Belgique que dans les autres pays de la zone euro en raison des débats sur la question de la future structure de l'Etat.
Dans ce contexte difficile, l’euro reste sous pression, au plus bas depuis deux mois, mais se maintient au dessus du seuil des 1.40, à 1.4039.
En Asie, les marchés ont repris leurs esprits, mais clôturent en ordre dispersé. Un rebond timide s’est dessiné après la consolidation de la veille sur le Nikkei qui grappille 0.17%, mais l’indice reste sous le support des 9500 à 9477 points. Taiwan grimpe de 0.1%, Bombay +0.3%. A l’inverse Shanghai cède 0.68%.
Les marchés européens devraient ouvrir à l’équilibre, sans direction claire après la clôture en ordre dispersé asiatique. Paris devrait grappiller symboliquement 0.05%, et ouvrir autour des 3900 points.