L'euro a repris le chemin de la hausse... dès qu'Arnaud Montebourg a déclaré qu'il devait baisser...Non, plus sérieusement, l'euro s'attaque aux sommets de 2013 contre le dollar mais il progresse même contre les autres monnaies. Les flux de capitaux internationaux continuent à se déverser sur les actions et les emprunts d'état de la zone euro... Très étonnant.
Poussée de hausse sur l’euro
L’euro monte. Lentement mais sûrement. Et il n’est plus qu’à quelques cents des 1.38, son niveau record de 2013. Il monte certes contre le dollar qui vacille à quelques heures du premier discours officiel de la nouvelle patronne de la banque Centrale Américaine. Mais pas seulement. Il monte contre toutes les autres monnaies ou presque.
Des explications ?
En théorie l’euro devrait baisser parce que le différentiel de croissance est largement défavorable à la zone euro et que les taux d’intérêt devraient encore baisser. Il monte parce que les investisseurs internationaux continuent à miser sur les actions et les emprunts d’état de la zone et parce que l’euro sert, étonnamment de valeurs refuges.
Et on a à nouveau des inquiétudes sur l’impact de l’euro fort sur l’économie.
Comme d’habitude. La même rengaine. Arnaud Montebourg a fait très fort. Il a suffi qu’il déclare hier que l’euro doit baisser pour qu’il s’emballe à la hausse. L’euro est le bouc émissaire idéal quand on rate tout ce qu’on fait. Rappelons que l’Allemagne a le même euro que nous et que l’Angleterre cartonne alors que la livre sterling est au plus haut.