Les tweets de Trump se suivent et ne se ressemblent pas tous. Sur la guerre commerciale il a provoqué une mini panique vendredi sur les marchés en s'attaquant à nouveau à la Chine avant de déclarer ce week end que Xi Jinping et lui étaient amis et que la Chine accepterait de faire les efforts nécessaires pour réduire les déséquilibres commerciaux entre les deux pays.

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    Pas facile à suivre

    le Trump sur la guerre commerciale. Et les marchés s'y perdent un peu. Plus simple à suivre quand il parle de la Syrie et de la dernière attaque chimique pour laquelle il tient responsable la Syrie, l'Iran et "the animal Assad". Au moins, là c'est clair. Surtout quand il avertit qu'il y aura "a big price to pay".

    L' économie américaine

    L'économie américaine est-elle un nouvel élément d'incertitude pour les marchés ?Elle le devient. Pour l'instant c'est évidemment occulté par la succession de news contradictoires sur la guerre commerciale qui occupent le devant de la scène. Mais dans la liste des sujets qui font et feront bouger les marchés, l'évolution de l'économie américaine progresse rapidement. Il faut dire que si tout le monde s'accorde à dire que la situation actuelle est plus que florissante avec une croissance qui a connu un nouveau coup de boost avec la relance Trump, personne n'est d'accord sur son évolution. Et cela se ressent sur les marchés, principalement les marchés de taux pour l'instant.

    Surchauffe ou ralentissement ?

    Il y a le camp qui pensent comme l'ancienne patronne de la FED Janet Yellen que l'économie était déjà suffisamment robuste et que les mesures prises par Trump vont provoquer une surchauffe. L'autre camp pense que l'économie reste sous contrôle. Qu'elle risque même de ralentir après l'effet des mesures Trump. Toujours la théorie des cycles. Le cycle de croissance ayant déjà duré plus de 8 ans. Mais aussi des éléments concrets comme les derniers chiffres de l'emploi de vendredi qui montrent une économie certes robuste mais sans dérapage de salaires. Une économie qui a même encore la possibilité d'absorber une baisse supplémentaire du chômage. Le patron de la FED lui-même n'est pas inquiet. Il prône la patience dans la hausse des taux. Dans les semaines et les mois qui viennent on va donc scruter encore plus qu'à l'habitude les indicateurs économiques américains pour déterminer la direction des taux et donc la direction des marchés.

    La grève toujours et encore

    C'est donc reparti hier. 2 jours de grève sur 5. Avec une journée de galère à prévoir aujourd'hui même si le taux de grévistes est en baisse. Du côté du gouvernement on joue la carte de la fermeté mais on attend surtout qu'IL s'exprime jeudi au 13h de TF1. IL va parler. IL va s'exprimer. En attendant, la bonne nouvelle c'est que 62% des français sont favorables aux réformes. Tout se jouera avec l'opinion publique.

    La visite du jour

    MBS est arrivé à Paris. Où il restera jusqu'à mardi. Après une tournée de plus de 2 semaines aux États-Unis. Comme le souligne Les Échos, nos relations économiques avec le royaume sont modestes puisque ce n'est que notre 21ème marché à l'exportation et que nous n'accueillons que 1.5% des investissements.

    L'incarcération du jour

    Le spectacle de Lula décidant finalement de se rendre en prison, entouré de milliers de supporters, et tout ceci alors qu'il est encore favori dans les sondages pour la présidentielle était assez ahurissant.

    La victoire du jour

    Le leader populiste hongrois Viktor Orban remporte à nouveau une victoire écrasante. Pour un 4ème mandat. Son parti aurait, une fois de plus, une majorité de plus des deux tiers lui permettant de changer toutes les lois à sa guise. Il fait mieux qu'en 2014 avec en plus un plus fort taux de participation. No comment.

    C'est votre argent à revoir en replay

    L'émission était exceptionnelle avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Benaouda Abdedaim, William Higgons, Pdt de la sicav Independance et Expansion, Jean Sébastien Beslay, Associé fondateur de Trusteam Finance; Alice Lhabouz, Pdte de Trecento AM, Emmanuel Lechypre et Laure Closier. On a rejoué la semaine et on vous a donné quelques conseils. De l'éco, de la finance et du fun. Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici .

    Du côté des marchés

    Les indices américains ont chuté vendredi soir de plus de 2% après une nouvelle surenchère de Donald Trump dans le conflit commercial opposant les États-Unis à la Chine. Mais le président américain a été plus rassurant ce week-end. Le CAC 40 ouvre ce matin en hausse de 0.5% à 5288 points. Le Nikkei a lui clôturé en hausse de 0.51%. L'or (1331 usd l'once) et le pétrole (67.36 usd pour le baril de Brent) sont stables tandis que l'eurodollar se négocie toujours autour des 1.2275.

    On s'en fout ?

    La Deutsche Bank a changé de patron, le nouveau s'appelle Christian Sewing, l'ancien, John Cryan; L'évacuation de la ZAD de Notre Dame des Landes a commencé; Le doyen du Marathon de Paris a 81 ans et l'a terminé en moins de 5 heures, respect; Un autre coureur a couru le Marathon en 3h50, pieds nus...; Le congrès du Parti Socialiste s'est déroulé ce week-end...; La vente de patchs, substituts à la cigarette, ont progressé de 45% en un an; Zuckerberg va passer sur le grill devant le Congrès américain demain et mercredi, il va devoir troquer son T shirt pour un costume et une cravate; Aston Martin préparerait son introduction en Bourse.

    VOILÀ C'EST TOUT
    BONNE JOURNÉE
    MAY THE FORCE BE WITH YOU

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