Les secteurs du transport et du tourisme piquent du nez alors qu’une double déflagration s’est produite vers 8 heures, à Bruxelles dans le grand hall des départs de l’aéroport de Zaventem. Plus tard dans la matinée, une autre explosion a eu lieu dans la station de métro Maelbeek, non loin des institutions européennes, dans l’est de Bruxelles. Des attaques qui frappent le cœur de l’Europe à travers l’aéroport, et la proximité des institutions européennes, et qui rappellent de mauvais souvenirs à une France encore meurtrie par les attaques terroristes survenues en novembre dernier.
L’aéroport a été évacué et fermé et n’est plus desservi ni par les trains ni par les bus. L’ensemble du réseau de métro a été fermé. Le Parlement européen, qui se situe à cinq minutes de la station de métro Maelbeek, est passé en alerte jaune renforcée. Pour l’ensemble de la Belgique, le niveau d’alerte antiterroriste est repassé au niveau 4, son niveau maximal.
A Paris, les mesures de sécurité ont été renforcées. Le ministre de l’intérieur français, Bernard Cazeneuve, a annoncé que « 1 600 policiers et gendarmes supplémentaires » ont été déployés mardi matin « dans différents points (...), dont les infrastructures de transport aérien, maritime et ferroviaire ».
Résultat, les valeurs liées au secteur du transport et du tourisme s'inscrivent dans les plus fortes baisses après les explosions à l'aéroport de Bruxelles. En effet, Accor est lanterne rouge, et chute de 3,96%, à 37,44 euros. AirFrance-KLM chute de 4,06% 8,06 euros), tandis qu’ ADP abandonne 3,14%, à 108,10 euros. Enfin Groupe Eurotunnel chute de 3,04%, à 9,70 euros.