Dés l'arrêt de la prime à la casse aux Etats Unis, les ventes de voitures se sont effondrées. Des économistes d'Harvard montrent dans un rapport que l'argent injecté par l'Etat ne sert qu'à creuser le déficit public.
Chute brutale des ventes de voitures aux Etats Unis en Septembre
Les Etats Unis sont le premier pays à avoir arrêté le programme automobile de prime à la casse. Et il est intéressant de constater ce qu'il se passe quand ce type de programme s'arrête car tous les pays qui ont l'ont adopté comme l'Italie, l'Espagne ou même la France, qui certes va l'arrêter graduellement, vont y être confrontés. En Septembre, les ventes d'automobiles aux Etats Unis se sont tout simplement effondrées. -25% en moyenne par rapport à l'année dernière mais jusqu'à -45% pour General Motors. Mais ce qui est intéressant c'est qu'on constate que si on lisse l'explosion des ventes les mois où la prime à la casse a été offerte et la chute de ventes actuelles, on retrouve finalement la moyenne des ventes habituelle
Ce qui veut dire que la stimulation de la croissance par la consommation est un cataplasme sur une jambe de bois. Tout l'argent dépensé par les Etats dans l'automobile mais également dans des incitations à consommer ne change rien à la tendance fondamentale. Mais ça on le savait déjà, on l'avait vécu en France en 1981. Si,en fait, cela a une utilité, c'est repousser les problèmes à plus tard en faisant exploser les déficits publics
Une équipe d'économistes d'Harvard vient de publier une étude détaillée sur l'impact des plans de relance depuis 1950 aux Etats Unis et la conclusion est assez frappante: l'impact sur la croissance du PIB des packages de stimulation est inférieur au montant du package. Pour simplifier, si l'Etat dépense 1 milliard d'euros, c'est pour espérer entraîner au moins 1 milliards et demi de création de richesse . En fait si l'Etat dépense 1 milliard d'euros, le PIB augmentera de moins d'un milliard d'euros. Pour le dire encore plus simplement, les plans de relance par la consommation ne servent à rien. Ils entraînent de faux espoirs. Et plombent les finances publiques. Et provoquent des hausses d'impôts massives.