Le début de semaine n’a pas débuté sous les meilleurs auspices à la Bourse de Paris : une ouverture retardée suite à une panne technique de l’opérateur boursier NYSE Euronext et son indice vedette qui continue sa glissade, aucun accord ferme et définitif ne se dessinant sur la question grecque. Les ministres des Finances européens ont reporté à la mi-juillet un nouveau plan d’aide accordé à la Grèce, conditionné au vote d’un plan de rigueur et de privatisation par le Parlement grec ce mardi. Par ailleurs les craintes d’un effet domino sur les autres pays de la Zone Euro se précisent, Moody’s a en effet placé la note l’Italie sous surveillance en vue d’un éventuel abaissement. Dans ce contexte très houleux, le CAC 40 plie de 1,01% à 3 785 points. Les bancaires sont les principales contributrices de ce repli, en raison de la forte exposition des banques hexagonales à la dette grecque. Sur les autres places européennes, même morosité ambiante : le Footsie cède 0,64% à 5 678 points à Londres et, à Francfort, le Dax perd 0,96 % à 7 095 points.
Du coté de l’actualité macroéconomique, il n’a pas eu foule au portillon. Dans la zone euro, le coût de la main-d’œuvre a augmenté de 2,6% sur un an au premier trimestre. Egalement, le déficit des comptes courants de la Zone Euro s’est creusé à 6,5 milliards d’euros en avril, contre 2 milliards en mars. Le programme est vierge de l’autre côté de l’Atlantique.
A mi-journée, aucune valeur ne se distingue à la hausse sur le CAC 40 …
Plus forte baisse de l’indice vedette, Technip plonge de 2,12% à 69,68 dans le sillage du repli des cours du brut à leur plus bas depuis quatre mois. Vallourec plie de 1,50% à 77,89 euros, Total de 1,21% à 37,69 euros.
Le compartiment financier est sous pression alors que le dossier grec reste toujours dans l’ornière : BNP Paribas cède 1,90% à 51,21 euros, Société Générale abandonne 1,75% à 38,40 euros, Natixis 1,74% à 3,49 euros, l’assureur Axa redonne 1,61% à 14,95 euros et Crédit Agricole perd 0,89% à 10,01 euros. Par ailleurs, Morgan Stanley abaisse ses objectifs de cours sur BNP Paribas et Société Générale, en anticipation d’une contraction des résultats au deuxième trimestre. Le courtier vise désormais un cours de 63,90 euros sur BNP, contre 65,80 auparavant, et de 51,60 euros sur la banque rouge et noire, contre 54,80 auparavant. BNP Paribas reste néanmoins le chouchou de Morgan Stanley.
EADS cède de 1,10% à 21,20 euros. Airbus pourrait recevoir entre 500 et 600 commandes au cours du salon du Bourget cette semaine, selon des informations du quotidien ‘La Tribune’.
Carrefour perd 0,63% à 27,10 euros. La série noire continue pour le distributeur français après UBS c’est autour de JP Morgan d’afficher sa défiance. Le broker a abaissé de 45 à 40 euros son objectif de cours sur le groupe.
Safran redonne 0,63% à 28, 17 euros. Le groupe français et l’américain Honeywell vont créer une société commune destinée à développer et commercialiser un nouveau système qui limite les émissions polluantes produites lors des phases de roulage sur piste.
Aéroports de Paris glisse de 0,42% à 63,80 euros. L’opérateur aéroportuaire a enregistré une hausse de 2,6% de son trafic en mai à 7,7 millions de passagers.
Publicis est en baisse de 0,71% à 38,01 euros. Le groupe a annoncé le rachat de l’agence chinoise Genedigi, spécialisée dans les relations publiques et la communication marketing. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé.
Dans le rouge vif, Pages Jaunes plonge de 8% à 6,47 alors que le groupe a procédé au détachement de son dividende de 0,58 euro.
Sur le marché des changes, l’euro reste toujours à la peine plombé par le dossier grec et cède 0,45% à 1,4242 face au dollar et perd 0,10% à 114,40 face au yen. Le billet vert progresse de 0,31% à 80,29 face à la monnaie nipponne. Sur le front des commodities, le baril de pétrole consolide le WTI plonge de 1,16% à 91,94 dollars et le Brent abandonne 1,28% à 111,77 dollars. L’or se négocie à 1 538 dollars l’once.
