Vendredi 29 juillet

Ils n’ont pas n’hésité pas a sanctionné sévèrement les sociétés qui affichaient leur prudence sur leurs perspectives du second semestre. -16.8% pour Vallourec qui s’est fait massacré, -15.3% pour Alcatel

Inquiétude sur la solidité de la reprise en Europe

Les géants Siemens, BASF, ou Volkswagen affichent leur prudence face à une reprise économique qui donne des signes d’essoufflement en zone euro dans un climat anxiogène du à la crise des dettes souveraines

Crise souveraine suite

Elle continue, et s’aggrave même pour l’Italie qui a réussit à lever de l’argent frais sur le marché, mais au prix fort. La prime de risque exigée par le marché est la plus élevée depuis plus d’une décennie avec des taux qui se sont envolées de quasiment 1%, signe de perte de confiance du marché dans la qualité de la signature italienne, qui a par ailleurs entrainé des tensions sur les marchés obligataires, et en particulier en Espagne.

Le sommet européen n’a pas effacé les craintes de contagion…

… et pénalise encore le secteur bancaire. -4% en moyenne depuis ce fameux plan de sauvetage le 21 juillet. Les investisseurs exigent des précisions sur le degré de participation du secteur privé au plan de sauvetage grec. Les banques devront chacune choisir une des trois options possibles concernant les obligations grecques qu’elles détiennent

La Grèce va couter 850 millions au Crédit agricole

Une facture salée imputable en partie à la perte nette de 450 millions d’euros de sa filiale grecque Emporiki La France a d’ailleurs fait savoir que son secteur bancaire participera à hauteur de 15 milliards d’euros..

Aux Etats-Unis, la cacophonie agace.

Une cacophonie qui n’a rien à envier à la confusion européenne quand il s’agissait de sauver la Grèce car Pprsonne ne peut savoir avec certitude l’issue de la situation à Washington. A mesure que la date fatidique du 2 aout approche, la position des Etats-Unis devient de plus en plus délicate et potentielle explosive.

Divisions en républicain et démocrates.

Le Tea party décidé à refuser tout relèvement du plafond de la dette, quitte à faire défaut, si des coupes dans les dépenses sociales ne sont pas mises en œuvre. Républicains et démocrates travaillent chacun dans leur coin et proposeront chacun un projet qui devra être voté par la chambre des représentants, à majorité républicaine et le Sénat, démocrate.

L’absence d’accord pourrait couter très cher aux USA

0.9% de croissance si aucun consensus n’est dégagé d’ici 1 mois, mais surtout, les Etats-Unis risquent de perdre la confiance des marchés financiers dans la signature américaine. Même si un accord est trouvé in extremis, le risque d’un affaiblissement de la note américaine est réel.

Possible dégradation des Etats-Unis

Les agences de notations, plutôt clémentes quand il s’agit de la première économie mondiale, ont menacé d’agir rapidement si les réductions des déficits ne sont pas suffisantes. Une perspective qui commence à se répercuter sur le marché obligataire us. Hier, les taux courts ont bondit de 20 points de base, tout comme les CDS qui ont atteint de nouveau plus haut. Les marchés financiers ne pardonneront pas aux Etats-Unis leur désinvolture sur un sujet aussi explosif que la dette souveraine.

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