Amendement marini de défiscalisation des pertes boursières mort né et je dis grosse erreur et ras le bol
Défendre les actionnaires en ce moment n'est pas à la mode. Au contraire. il est de bon ton de vilipender les affreux spéculateurs qui jouent leur argent en Bourse. Au pilori donc les actionnaires. Place donc à un gouvernement élu sur un programme de droite et qui se réveille aujourd'hui anti marché et adepte du nouveau parti anticapitaliste, sur un air socialo bobo d'une chanson de Carla Bruni. C'est dans cette ambiance que tous les repentis du capitalisme ont lynché Philippe Marini. Alors il est temps de rappeler quelques vérités à ceux qui ont tourné leurs vestes.
Défendre ceux qui vont en Bourse pendant une période de difficulté économique est une pilule dure à avaler?
Ah bon ? Et pourquoi? Il ne s'agit pas de défendre les hedge funds ou les grosses banques d'affaires américaines. Il s'agit de défendre ceux que les gouvernements ont su utiliser quand ils avaient besoin de privatiser les entreprises nationales. La grande majorité des actionnaires, sont des petits actionnaires, pour la plupart attirés de gré ou presque de force dans des privtaisations ou des opérations désastreuses comme Natixis et pour le reste actionnaires de leur propre entreprises.
Je defénd l'amendement et les actionnaires
Les petits actionnaires sont les pigeons de l'année. On les utilise quand on a besoin d'eux, on les plume quand la mode est passée. Dans deux ou trois ans, quand on décidera à nouveau d'ouvrir par exemple le capital de la Poste, on sera bien content de trouver deux ou trois millions de pigeons. Les mêmes à qui on refuse aujourd'hui la moindre faveur. Je vous avoue que j'en ai vraiment ras le bol de cette pensée unique qui fait qu'aujourd'hui on doit tous devenir bobo écolos anticapitaliste et anti entrepreneurs. A l'heure où les banques ne font pas leur travail, la bourse est plus que jamais le mode de financement des entreprises. Mais un palais Brongniart sans actionnaires mais transformer en cages à pigeons, je ne peux pas défendre cela. Alors bravo Philippe Marini.