Les incertitudes politiques reviennent hanter les places financières. La perspective d'une élection anticipée en Italie n'est pas du tout du goût des marchés tout comme le ralentissement de l'inflation en Allemagne. Wall Street n'avait pas besoin d'une source de stress pour démarrer sa semaine boursière, la place américaine avait fait relâche la veille pour cause de jour férié. Le CAC 40 limite malgré tout ses pertes à 0,5% et parvient à préserver le seuil des 5300 points.
Deutsche Bank vient de dégrader son opinion sur les banques européennes à "sous pondérer" en raison de la valorisation du compartiment et de leur sensibilité à un éventuel ralentissement de la croissance en zone euro.
DÉCEVANTL'inflation a ralenti plus fortement que prévu en mai en Allemagne à 1,4% contre 2% en avril. C'est moins que le consensus qui s'attendait à une hausse de 1,6% et il s'agit du rythme le plus faible observé depuis le mois de novembre.
EN SOLOMarkus Kerber, juriste et professeur de finance publique suggère tout simplement d'exempter la Bundesbank de toute nouvelle contribution au programme d'assouplissement monétaire de la Banque centrale européenne. L'universitaire estime que le programme ne sert pas les intérêts des contribuables allemands.
AMAZON 1-ALPHABET 0Amazon remporte l'avantage dans la bataille "qui va atteindre les 1.000 dollars le premier ? " Le géant de la vente en ligne vient de franchir le plafond des 1.000 dollars en séance et a inscrit au passage un plus haut historique à 1.001,20 dollars. Avec un gain de 365% en cinq ans, ce nouveau record consacre une performance boursière impressionnante. Alphabet ne s'avoue pas vaincu et reste en embuscade...