La Bourse de Paris ne parvient pas à s'extraire de sa tendance baissière, les éléments de marché ne plaident pas pour un rebond. Bien au contraire... Le repli des cours du pétrole, la nomination de deux eurosceptiques à des postes clés en Italie et le regain de tensions sur le terrain commercial pèsent sur la tendance.
L'Italie se rappelle au bon souvenir des boursiers. Deux eurosceptiques ont été nommés à des postes clés en Italie : Alberto Bagnai à la tête de la commission des Finances du Sénat et Claudio Borghi Aquilini à la présidence de la commission du budget de la Chambre basse. La réaction ne s'est pas faite attendre sur le 10 ans italien dont le rendement s'est tendu à plus de 2,70%.
UN TON PLUS FAUCON QUE PRÉVULa Banque d'Angleterre maintient ses taux directeurs mais suggère un resserrement de sa politique monétaire et ce dès la réunion du mois d'août. La livre sterling rebondit de 0,7% à 1,3257 dollar, ce qui fait plier le Footsie, chargé en valeurs exportatrices, de près de 1%.
SORTIE DE ROUTELe secteur automobile a connu une journée particulièrement difficile suite à l'avertissement sur résultats lancé par Daimler. Le constructeur allemand a été contraint de réviser à la baisse ses prétentions annuelles en raison des nouveaux tarifs douaniers sur les voitures exportées des Etats-Unis vers la Chine. Les voitures les plus margées sont en première ligne de ce changement tarifaire... d'où ces dégagements sur le titre à Francfort.
DES RUMEURS QUI FONT BONDIR EDFDes rumeurs de scission font bondir l'action EDF. Selon Challenges, l'Etat qui détient 83,5% du groupe, plancherait sur une scission de l’entreprise, « avec une ‘sanctuarisation du nucléaire’ et une cotation des énergies renouvelables.»
L'IRAN PRÊTE A UN COMPROMISLe Brent est en baisse de près de 2% à la veille de la réunion de l’Opep+ à Vienne. L’Iran serait encline à un compromis sur une augmentation de la production souhaité par l’Arabie saoudite et la Russie.