Difficile d'oublier ce jour où Henry Paulson, ex Goldman..., à décidé se laisser mourir un ex concurrent, Lehman Brothers. Scénario sur lequel personne n'aurait parié. Deux ans aprés les questions qu'on se posent.
1. Fallait il laisser Lehman mourir?
La réponse est non. L'idée selon laquelle il fallait faire un exemple était une absurdité aux conséquences dramatiques dont on subit les conséquences encore aujourd'hui. Si les investisseurs fuient aujourd'hui tous les actifs à risque pour se ruer sur les obligations du trésor, c'est qu'ils savent que TOUT peut arriver. Si Lehman a fait faillite, toute banque peut faire faillite.
2. Pourquoi a t'on laisser mourir Lehman?
Impossible de se dire que c'était une décision partisane d'un ancien concurrent. Paulson a sauvé AIG mais a laissé mourir et a ensuite annoncé un plan de sauvetage quand Goldman et Morgan Stanley ont été en difficulté. Difficile d'y voir un pur hasard.
3. Qu'a coûté la faillite de Lehman?
De l'argent, beaucoup d'argent car l'année qui a suivi a vu la nécessité de protéger des établissements qui auraient pu ne pas être attaqués mais surtout, le vrai coût de la faillite de Lehman, c'est la perte de confiance dans le systèle
4. La chute de Lehman a t'elle servi de leçon ?
Non. Toutes les pseudo réglementations qui visent à contrôler les risques et à limiter la spéculation sur les marchés sont bidons. De la poudre aux yeux pour le grand public, et la preuve, s'il en fallait une que les politiques ne comprennent rien à la finance et qu'ils sont manipulés par les grands banquiers. La régle Volcker sur le trading pour compte propre est une vaste fumisterie. Obama a été particulièrement décevant. On se rappelle que sa première intervention publique avait été en janvier 2009 pour dénoncer les bonus obscénes. 2009 a été la meilleure année pour les bonus et pour les profits sur la spéculation.
5. PLUS JAMAIS CELA ?
Si. Lehman a ouvert une brèche. Il n'y a plus de too big too fail. Si de nouvelles difficultés se présentaient pour un établissement majeure aux Etats Unis ou en France, on ne l'aiderait plus, on le démantélerait.
