Natixis (plus forte baisse du SBF 120 à la mi-séance) perd 5.86 % et Crédit Agricole (plus forte baisse du CAC 40) recule de 1.49 % à 10.59 €. Mais c’est l’ensemble du secteur bancaire qui est pénalisé par les annonces de la semaine. A très court terme, l’horizon reste sensible.
A la mi-séance, le CAC Sociétés Financières perd 0.55 % à 770.91 points face à l’indice parisien qui gagne 0.61 %. En fait, l’ensemble des acteurs financiers est pénalisé par l'orientation résolument accommodante prise par les principales banques centrales, BCE et Fed en tête. BNP Paribas perd par exemple 1.20 % à 41.69 € à midi. La faiblesse des taux pèse en effet mécaniquement sur les revenus des banques. A noter que, hier, la Fed n'a pas modifié ses taux directeurs comme prévu au terme de sa réunion de politique monétaire, elle a seulement ouvert la voie à de possibles baisses de taux pouvant atteindre au total jusqu'à 50 points de base d'ici la fin de l'année. Cependant, en cas d’accord commercial sino-américain et que les prochaines publications de croissances américaines seront robustes, la baisse des taux (estimée à quasiment 100 % de probabilités), lors de la prochaine réunion du Comité de politique monétaire les 30 et 31 juillet, ne se fera pas.
A noter aussi, q'une dynamique haussière sur les marchés pourraient améliorer les 'activités trading' des banques lors de leurs prochaines publications.
