Lundi 28 février

Les marchés signent une deuxième séance consécutive marquée par un beau rebond. Le Dax gagne 1.21%, Le CAC 0.99%, à 4110, pour un plus haut à 4131 points avec 3.4 milliards. L’euro stoxx grappille 0.74, Londres est à l’équilibre. Athènes signe la plus forte baisse avec -0.93%

Du coté des statistiques, les prix à la production en France ont progressé au mois de janvier de 0,9%, soit une progression de 5,6% sur l’année.

Les prix des produits pétroliers raffinés pour leur part ont crû de 3,7%, soit une hausse supérieure 30% sur l’année

Autre statistique particulièrement regardée par les investisseurs, il s’agit de l’inflation pour la zone euro qui ressort en repli de 0.7% en janvier. Sur l’année l’inflation dépasse la barre fatidique des 2% seuil clé fixé par la BCE; en ressortant en hausse de 2.3%. L’inflation renoue avec ses plus hauts depuis octobre 2008, ce qui alimente l’hypothèse d’une remontée des taux directeurs. Outre atlantique les indicateurs sur le revenu personnel, l’indice PMI de Chicago ainsi que l’activité manufacturière de la Fed de Dallas sont ressortis au dessus des attentes. En revanche, seule ombre au tableau, la consommation des ménages a ralenti en janvier.

D’autre part, l’agence de notation financière Moody's, a fait une piqure de rappel sur la crise des dettes souveraines en indiquant que le secteur bancaire espagnol, particulièrement les caisses d'épargne, a besoin de 50 milliards d'euros pour atteindre les niveaux de solvabilité. En effet, à partir du 10 mars, tous les établissements financiers espagnols devront respecter un niveau de solidité financière d'au moins 8%, sauf pour une partie des caisses d'épargne qui devront afficher un taux d'au moins 10%. L'estimation par Moody's des besoins de capitaux découlant de cette nouvelle règle est bien supérieure à celle du gouvernement, soit 20 milliards, validée pourtant la semaine dernière par l'agence Standard & Poor's qui l'a jugée "raisonnable", estimant pourtant que jusqu'à onze des 17 caisses d'épargne espagnoles auront besoin de capitaux supplémentaires. Le compartiment bancaire européen qui menait la danse jusqu’à cette annonce a considérablement réduit ses gains, et en particulier les bancaires espagnoles.

Du coté du palmarès, Renault et Société générale font la course en tête et s’adjugent respectivement 3.41%, et 2.85%

A la baisse se distingue PPR qui ferme la marche avec -0.95%. Lafarge et l’oréal figurent parmi les plus fortes baisses avec -0.5%, et -0.19%

Sur le SBF 250, Theolia remporte la palme en s’envolant de 9.48%, à 1.27 euros. Eurofins mène la danse sur le SBF 120 et s’adjuge 4.92%

Sur le marché des changes, L’euro remonte en flèche face aux devises internationales porté par la perspective d’une hausse des taux directeurs plus rapide qu’anticipée pour enrayer les pressions inflationnistes. L’euro grimpe de 0.55% face au dollar pour flirter avec les 1.38 et s’adjuge 0.85%, face au yen à 113.04. La monnaie unique grimpe également de 0.6% face au franc suisse. Le dollar est stable face aux devises internationales et grimpe de 0.3% et s’échange à 81.88 face au yen.

L’once d’or s’échange à 1413.42$.

L’instabilité géopolitique au Moyen Orient continue d’occuper le devant de la scène et sera déterminante pour la semaine à suivre. Les cours de pétrole sont encore volatils, mais commencent à s’orienter à la baisse. Le brent marque une à 112.53$, tandis que le WTI perd 0.33% à 97.53$,

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