Les prix des maisons ont mis un terme à leur spirale baissière au mois d'avril, selon les indices S&P Case-Schiller pour enfin repartir à la hausse ! Une première depuis huit mois. Sur les 10 plus grandes agglomérations américaines, l'indice a progressé de 0,8% après une baisse de 0,8% en mars. Sur les 20 premières métropoles du pays, ils se sont appréciés de 0,7% en avril, contre un repli de 0,9% le mois précédent.
Un signal fort qui préfigure la reprise du marché immobilier américain, un des talons d’Achille de l’économie outre-Atlantique. Par ailleurs, les rendements des obligations américaines se tendent légèrement. Ainsi, le taux du T-Note à 10 ans gagne deux points de base à 2,95%.
Mais cette bonne nouvelle risque fort d’être occultée par la dégradation de l’indice du Conférence Board sur le mois de juin, mettant qui met en lumière le pessimisme grandissant des américains concernant leur marché du travail. L'indice plonge donc à 58,5 contre 61,7 en mai, alors que les analystes l'attendaient autour de 61, contre une première estimation de 60,8 pour le mois de mai.
Ce n’est guère mieux pour la suite puisque l’indice des anticipations s’établit à 72,4, contre 76,7 le mois précédent, tandis que l'indice d'évaluation de la conjoncture actuelle s'est replié de 39,3 à 37,6 d'un mois sur l'autre.
La proportion des personnes estimant qu'un emploi est difficile à trouver repart à la hausse pour atteindre désormais 43,8%, contre 43,5% le mois dernier. A contrario, ceux qui estiment que trouver un travail est aisé, ne sont plus que 5,2% contre 5,7% en mai.
Après cette annonce, le dollar recule de 0,5% face à l’Euro et recule face à toutes les devises internationnales. La monnaie unique européenne profite donc de la faiblesse du billet vert pour coter actuellement 1,4368.
Après une heure de cotation, la Bourse de New York reste bien orientée avec un Dow Jones progresse 0,73% à 12 131 points, le Nasdaq gagne 0,71% à 2707 points tandis que le S&P s’apprécie de 0,69% à 1 289 points.
