Lundi 12 septembre

Lourde chute des marchés dans un climat très anxiogène. Paris qui a touché un plus bas en séance à 2820 points, termine finalement sur une perte de 4.03%, à 2854 points, très loin de son support à 2890 points. Une lourde chute qui s’est faite avec beaucoup de volumes, plus de 4.5 milliards échangés. Ailleurs, Francfort perd 2.13%, Milan -3.45%, Madrid -3.11%, l’euro stoxx 3.42 %, tandis que Londres surperforme avec une baisse de 1.37%

Après une semaine chaotique, les Bourses mondiales poursuivent leur dégringolade, tétanisées par l'hypothèse de plus en plus ouvertement évoquée d'une faillite de la Grèce alors que la cacophonie, symbolisée par le départ de Jurgen Stärk, est à nouveau à l’ordre du jour au sein des plus hautes instances. D’ailleurs, la BCE a fait savoir qu’elle avait racheté pour 14 milliards d’obligations la semaine dernière, un nouveau record, afin de provoquer une détente salvatrice des taux, outil qui était contesté par Stark, ce qui avait provoqué sa démission.

Mais de manière générale, les Européens donnent l’impression qu’ils sont incapables de trouver des solutions crédibles pour résoudre cette crise et d’autre part rassurer des marchés complètement paniqués car plongés dans l’incertitude, ce qu’ils détestent par-dessus tout.

Sans aucune vision, et complètement livrés à eux-mêmes, les marchés anticipent des scénarios très noirs et ne veulent retenir que les hypothèses les plus sombres, que ce soit une sortie de la Grèce ou de l’Allemagne de la monnaie unique, ou même une implosion de la zone euro.

Un vent de panique souffle sur les dettes souveraines avec des CDS sur les pays qui ont littéralement bondit pour inscrire de nouveaux records. Athènes, qui tente désespérément de rassurer ses créanciers, s'est engagée la veille à prendre des mesures supplémentaires d'économies d'un montant de 2 milliards d'euros afin de respecter ses objectifs de déficits, mais les marchés n’en tiennent pas compte. A en croire le taux grec à 2 ans qui ne cesse de s’envoler pour atteindre un nouveau record historique à 74%, cela ne fait aucun doute, la Grèce fera faillite.

Les rumeurs ont par ailleurs redoublé d’intensité sur les banques dont on doute de la solidité, alors que l’absence de solutions des pays du G7 pour résoudre la crise actuelle manque cruellement.

Enfin, la probabilité que l'agence Moody's abaisse les notes des trois principales banques françaises cette semaine renforce les craintes suscitées par l'aggravation de la crise de la dette souveraine. Du coup les CDS à cinq ans ont atteint de nouveaux records pour les quatre banques françaises. BNP chute de 12.35%, à 26.12 euros, Société Générale -10.75%, à 15.57 euros, Crédit agricole -10.64%, à 4.82 euros, Axa -6.39% 8.48 euros, Natixis -6.23%, 2.25

Du coté des valeurs dans le vert, deux rescapés, EADS s’adjuge 0.55%, suivi de STM 0.33%.

Sur le marché des changes, l’euro qui a fortement dévissé pour se négocier au plus bas sous les 1.35 reprend quelques couleurs pour grappiller 0.17% contre le dollar, à 1.3627. L’euro recule en revanche de 0.37% contre le yen à 105.11. Le dollar quant à lui évolue en ordre dispersé et perd 0.54% contre le yen à 77.11.

Le WTI grappille 0.1%, à 87.33$ tandis que le Brent perd 0.29% à 112.42$.

L’once qui d’habitude profite de ce climat anxiogène corrige de 1.47%, à 1832$.

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