Wall street a terminé vendredi dernier en territoire négatif succombant à une série d’indicateurs défavorables publiés des deux cotés de l’atlantique. Le dow Jones repasse sous le seuil symbolique des 1200, à 11 934 après avoir concédé 0.96%. Même tonalité pour le Nasdaq qui a abandonné 1.26%, à 2652 points, quand le S&P dégringolait de 1.17%, à 1268 points.
Le dossier grec continue d’être au centre des préoccupations des opérateurs, en témoigne le repli de Tokyo qui a clôturé en baisse de 1,04 %, soit 100 points de perdu pour terminer à 9578 points plombé par le compartiment financier qui a souffert de dégagements appuyés face à la perspective de voir les établissements représentant un risque systémique être contraints de relever le niveau de leurs fonds propres.
Une crise de dette grecque qui pèse également comme on l’a vu la semaine dernière sur la confiance dans la monnaie unique qui recule de 0,21% à 1,4145$ l'Euro reste proche de ses plus bas historiques face au Franc suisse, à 1,1834. La crise grecque va donc encore rester en toile de fond cette semaine.
La cacophonie des autorités européennes, qui semblent incapables de parler d’une seule voix augmentent les craintes d’une propagation de la crise aux autres économies de la zone, alors qu'un rendez-vous décisif pour les marchés financiers s'annonce mercredi en Grèce avec le vote des nouvelles mesures d'austérité dans le sillage du vote de confiance de la semaine dernière.
La Bourse de Paris devrait ouvrir en baisse de 0.3%, ce lundi matin, à 3773 points dans un marché nerveux.