Une nouvelle fois, les exilés fiscaux sont mis à l’index… Alors que la campagne présidentielle bat son plein, les candidats au poste suprême annoncent tour à tour leur botte secrète pour faire payer les personnes qui quittent la France dans l’unique but de trouver une terre d’asile fiscale plus accueillante… Mais les impôts français auraient fait une surprenante découverte…
C’est que le fisc aurait mis au jour 193 cas de fraude à la domiciliation en 2010 d’après des statistiques du ministère de l’Economie, publiées dans ‘le Parisien’ du jour. A moins d’être doté d’un don d’ubiquité fiscal, c’est techniquement impossible… Et pourtant, certains contribuables ont rivalisé d’imagination pour échapper au fisc. Ils déclaraient à l’administration française, habiter et vivre plus de la moitié en Suisse, en Grande-Bretagne ou en Belgique. Mais en réalité, rien de tout ça ! Ils continuaient de résider sur le territoire français, au nez et à la barbe de l’administration fiscale… Alors pour mettre au grand jour ces « vrais-faux » exilés, le fisc a dû réaliser un travail de fourmi. Toute la vie du contribuable était passée au peigne fin, factures de téléphone, comptes bancaires… Et parmi ces cas, les agents des impôts ont été parfois confrontés des situations...cocasses. Comme celle, relatée par le quotidien, d’un chef d’entreprise qui avait indiqué passer la frontière pour rejoindre la Belgique à la suite d’un divorce. Or, il s’est avéré qu’il n’avait pas foulé le sol, même d’un orteil du plat pays. Il continuait à vaquer ses occupations en France en habitant dans le même appartement que celui de son « ex »-femme.
Alors, l’« exit tax » qui sera appliquée sur le patrimoine des contribuables aisés cherchant à échapper à l'impôt en France, aura surement de beaux jours devant elle…