Jeudi 02 septembre

La journée d'hier est encore un exemple. A chaque fois que tout le monde s'accorde à annoncer l'apocalypse, le contraire se produit. Certes un hausse de prés de 4% n'est pas encore un retournement de tendance mais une bonne claque pour ceux qui aiment hurler avec les loups. Bien fait...

4% SUR LE CAC

Le mois de septembre devait être le mois du krach (aucun risque n'est écarté encore) mais quel pied de nez tout de même que cette journée d'hier, cette envolée devant nos yeux alors qu'on était encore en train de lire les prévisions dramatiques des grands spécialistes.

LES RAISONS OFFICIELLES

de cette hausse sont des chiffres légérment meilleurs que prévus aux Etats Unis et en Chine sur l'activité manufactière. Mais franchement cela ne tient pas la route comme explication. La réalité c'est qu''aux niveaux actuels de rendement sur les obligations et de valorisation des actions, le coiurs de certaines actions est absurde.

DES MAUVAISES NOUVELLES QUAND MEME

Cette explication de la hausse que vous lirez partout tient d'autant moins la route qu'il y a eu quand même hier pas mal d'indicateurs qui eux n'étaient pas bons: la production industrielle en zone euro au plus bas depuis 6 mois, un indice de confiance en Angleterre, le PMI, en baisse forte et un effondrement, il n'y a pas d'autre moy, des ventes de voitures aux Etats Unis.

L'ALLEMAGNE, TOUJOURS L'ALLEMAGNE

En France, si on avait eu même un semblant de croissance proche de celle de l'Allemagne, on se serait ruer pour dépenser par avance les "fruits de la croissance". L'Allemagne a annoncé hier qu'elle persistait et qu'elle signait en renforçant, alors que l'économie redémarre, son programme d'austérite.

DATE ANNIVERSAIRE

C'est la Tribune qui le note et c'est assez intéressant. Le 4 Septembre 2000, il y a 10 ans, le CAC atteignait son record historique à 6922. 6922!!!. Même si nous avons rebondi par rapport aux plus bas de mars 2003 (2403= et Mars 2009, le chemin parcouru en dix ans à reculons est troublant.

BAROIN PARLE D'IMPOTS

Il va surement se faire engueuler par le patron mais il a hier employé les mots interdits. Hausse d'impot. En jugeant que seules des hausses d'impots permettraient d'atteindre les objectifs de déficit budgétaire en 2013. Il vient d'arriver. Il n'a pas lu les consignes valables depuis deux ans: monter tous les jours les impots sans dire qu'on monte les impots. Ah la jeunesse...

QUI PART? QUI RESTE?

C'est parti. Le jeu des prévisions dans la presse sur le remaniement ministériel. Entre cela et "DSK va t'il se présenter?", on a vraiment deux nouveaux jeux sympas pour la rentrée.

VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNEE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

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