L'indice français mais aussi la plupart des indices européens ont connu une nouvelle séance de hausse, peu affectés par la baisse de Wall Street affaibli par le regain de tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. De bons chiffres économiques ont soutenu la tendance en Europe. 5ème hausse consécutive du CAC 40, aucune journée de baisse cette semaine et une hausse de 3% depuis un mois : les voyants sont au vert
La reprise en Europe est bien là. En tout cas les dernières indicateurs semblent le montrer : aujourd'hui c'est la publication d'indices PMI d'activité dans le secteur privé meilleurs que prévu tant en France qu'en zone euro en septembre qui a soutenu les indices boursiers. En zone euro, la croissance de l'activité privée s'est ainsi accélérée en septembre, affichant son plus fort taux depuis mai.
L'AMERIQUE DECOITPetite déception aux Etats-Unis après la publication de chiffre de la croissance du secteur privé américain (Indice PMI composite) en baisse à 54.6 contre 55.3. Mais le chiffre reste bon surtout que, selon Markit, 'l'impact de l'ouragan Harvey est évident dans la chaine logistique manufacturière, où les pénuries d'approvisionnement ont largement contribué à des prix plus élevés'
À l'ASILE!
Wall Street ne profite pas de l'optimisme européen et a ouvert en baisse, déprimé par le regain de tension entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. L'escalade verbale entre Donald Trump et Kim Jong-Un a atteint un nouveau pic, le président américain qualifiant de "fou" le leader nord-coréen, qui avait quelques heures plus tôt assuré qu'il "disciplinerait par le feu le gâteux américain mentalement dérangé".
SOFT BREXIT, SOFT LANDINGAlors que le Royaume-Uni doit quitter l'UE le 29 mars 2019, La Première ministre britannique Theresa May a proposé à l'Union européenne une période de transition de deux ans après le Brexit, dans un discours prononcé vendredi à Florence). May a promis que son pays allait honorer ses engagements financiers après sa sortie de l'UE, mais elle s'est gardée de donner un chiffre alors que les médias britannique s'attendaient à ce qu'elle annonce que Londres verserait 20 milliards d'euros au titre de ce budget
BANDE D'INGRATSL'Oréal a ouvert ce matin en hausse de plus de 5% porté par l'annonce hier du décès de Liliane Bettencourt. Pas très sympa... Mais le marché est pragmatique : la disparition de l'héritière de l'Oréal a relancé les spéculations sur les relations entre le groupe de cosmétiques et son deuxième actionnaire, Nestlé. Un pacte d'actionnaires liant la famille Bettencourt, propriétaire de 33% de L'Oréal, et Nestlé (23% du capital) empêchait toute prise de contrôle de L'Oréal du vivant de Liliane Bettencourt et dans un délai de six mois après sa disparition. Le décès de l'héritière du groupe permettra donc à Nestlé, s'il le souhaite, de prendre le contrôle de L'Oréal une fois passé ce délai.