Tandis que la croissance américaine a été plus faible qu'estimée sur les trois derniers mois de 2018, le CAC 40 clôture la séance du jour sans direction en baisse de 0.09 % à 5296 points. La séance a été peu animée l’indice oscillant entre 5300 et 5330 points. Wall Street évolue aussi sans conviction accueillant sans élan la reprise des négociations commerciales entre Pékin et Washington.
QUELQUES REBONDS
Eramet se retrouve dans les valeurs les plus recherchées du SBF 120 avec une hausse de 2.92 % à 48.58 € suite au repli du titre de plus de 6 % sur les 5 dernières séances. Dans la même veine, Capgemini gagne 3.21 % à 106 €, la veille il avait perdu plus de 2%.
BCE ! FAIS TON JOB !
L'inflation de l'Allemagne est restée en mars en deçà de l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE) pour un quatrième mois d'affilée, attestant de pressions inflationnistes qui restent limitées en dépit des efforts déployés par la BCE pour les relancer.
NO REACTS
Le Dow Jones n’a pas excessivement réagi positivement à la baisse du chômage hebdomadaire aux Etats Unis (-5.000), le Département américain du Travail rapporte avoir dénombré 211.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage. Le Dow Jones perd 0.0053 % à 26 624 points et le Nasdaq perd 0.19 % à 7 628 points.
DOLLARS REFUGE
Bénéficiant d'un mouvement d'aversion au risque suite la révision du PIB américain, le dollar s’est valorisé face à l’euro. Effectivement, le PIB américain qui a été revu à +2,2% en rythme annuel (contre +2,6% initialement) au quatrième trimestre 2018, selon la deuxième estimation du Département du Commerce, impactant l’Eurodollar à 1.1221.
SUJET DE MÉSENTENTE
Les investisseurs ont accueilli avec optimisme la reprise des négociations commerciales entre Pékin et Washington, les analystes citaient des informations de presse, pointant des concessions de la part de Pékin sur divers sujets de mésentente, à l'instar de l'accès aux entreprises étrangères à certains marchés et le transfert forcé de technologies. Cependant le gouvernement chinois a prévenu qu’il restait "énormément de travail" pour résoudre leur conflit douanier et aplanir leurs différends sur d'autres sujets.
