Le CAC 40 démarre le deuxième trimestre avec dynamisme clôturant la séance du 1er avril en hausse de 1.07 % à 5407 points, dans le sillage de chiffres d'activité rassurants en provenance de Chine avec un net rebond des indices PMI manufacturiers. D’un autre côté, les indices européens ont à peine sanctionné les mauvaises statistiques européennes.
MARQUEUR DE RALENTISSEMENT
L’Eurostoxx 50 termine la séance en hausse de 1.03 % faisant fi de la nette dégradation du secteur manufacturier en zone euro au mois de mars (la plus sévère depuis presque six ans). L'indice PMI final IHS Markit chute de 49.3 vers 47,5 (deuxième mois consécutif de baisse et 15ème mois de repli tendanciel depuis le plus haut historique de décembre 2017).
Autre annonce d'un ralentissement conjoncturel, le taux d'inflation annuel de la zone euro recule à 1,4% en mars 2019, contre 1,5% en février selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.
ELAN POSITIF
Le regain d'activité en Chine a dopé les équipementiers auto. Parmi les plus fortes hausses du CAC 40 on retrouve Valéo en hausse de 6.34 %, Faurecia dans le vert de 6.75 % et Peugeot avec une hausse de 3.77 %. Le secteur des semi-conducteurs, réalisant une part importante de leurs ventes sur le marché chinois, a aussi bénéficié de ces annonces.
BAD NEWS
Le Dow Jones gagne 0.93 % à 26 170 points et le Nasdaq prend 0.91 % à 7 800 points malgré le recul inattendu des ventes au détail aux Etats-Unis en février. Elles se sont contractées de façon inattendues de -0,2% en février selon le département du Commerce alors qu’elles étaient attendues dans le vert (+0,3% anticipées).
1 POURCENT LA JOURNÉE
Le Brent gagne 1% depuis ce matin en passant de 68 $ à 68.68 $. Il a été soutenu par la reprise de l'activité industrielle en Chine et d'une croissance ralentie de la production américaine d'or noir. L'activité manufacturière en Chine a progressé en mars à son meilleur rythme depuis huit mois rassurant les investisseurs sur la croissance du premier importateur mondial de brut. Du côté de l'offre, les Etats-Unis, premier producteur mondial, ont extrait un petit peu moins de pétrole en janvier qu'en décembre, après avoir battu des records consécutifs sur les derniers mois. Le pays a produit 11,87 millions de barils par jour en janvier, en baisse de 0,8% par rapport au mois précédent, selon des données publiées vendredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie.
