Le rebond de la veille n'aura été qu'un feu de paille. Et pour cause, rien ne plaidait pour un changement de perception des investisseurs sur l'état du marché. Les indices continuent de chuter lourdement sur fond de tensions sur le marché obligataire et sur la croissance économique. A Paris, outre ce contexte difficile sur les taux, ce sont les valeurs du luxe qui ont tiré le CAC 40 vers le bas, ployant sous les craintes sur la croissance chinoise. Avec un repli de 2,11%, le CAC 40 accuse son plus fort repli depuis la mi-mars..
Il n'y a pas que les indices européens qui sont victimes de ce gros mouvement de vente. Le Nasdaq vient d'inscrire un plus bas depuis le 5 juillet à 7 552,28 points, pour le Dow Jones (25 999 points), c'est un plancher d'un mois qui a été inscrit et le S&P est revenu sur des plus bas du 14 août.
LE LUXE VOIT ROUGEAvec les craintes d'un ralentissement de l'économie chinoise et une dégradation sectorielle de Morgan Stanley. Kering lâche près de 10%, LVMH rend 7,1% et Hermès International perd 5% à la clôture.
LE BTP A UN PICLe rendement de l’emprunt italien à 10 ans a touché un nouveau plus haut de près de cinq ans à plus de 3,60% après des déclarations de Matteo Salvini selon lesquelles le leader de la Ligue est « absolument sûr » que le spread avec les taux allemands, n’atteindra pas les 400 points.