Le Bélier chute de 10 % à 32.05 € sur la place parisienne, suite à son point d'activité 2018. L’impact des nouvelles normes d'homologation des véhicules en Europe (WLTP) et les difficultés constatées sur le marché chinois ont fortement pesé
Sur l’année 2018, le spécialiste en fonderie aluminium pour l'industrie automobile a dévoilé un chiffre d'affaires consolidé à l’équilibre à 358.8 millions d'euros (chiffre d’affaires corrigé des variations du prix de l'aluminium). Malgré, une année neutre dans les chiffres, les deux semestres ont été très inégaux.
Après un premier semestre solide, l'activité du second semestre a clairement été affectée par les difficultés rencontrées sur le marché en Europe avec l'application de la procédure d'homologation WLTP, ainsi qu'en Chine où le volume de véhicules produit a été inférieur à 2017.
Le groupe a expliqué qu’à court terme, dans le contexte économique ambiant, le seuil des 400 millions d'euros de chiffre d'affaires ne semblait pas atteignable en 2019 comme envisagé initialement. « Il redevient un objectif pour 2020 » selon Le Bélier.
Toutefois, à plus longue échéance, le durcissement des normes en matière d'émissions (réduction des émissions de CO2 par exemple) nécessitera plus d'allègement, privilégiant les matériaux légers comme l'aluminium, ce qui favorisera la progression et les perspectives de développement du groupe.
Dans le sillage des publications, Midcap Partners a achevé le titre en passant sa recommandation de "acheter" vers "neutre" et en abaissant son objectif de cours à 40 euros contre 44 euros.
