Inversement de tendance sur le marché qui reprenait de la hauteur, porté une adjudication italienne, qui a réservé une bonne surprise aux opérateurs puisque les taux d'emprunt ont été divisés pratiquement par deux.
Mais l’absence d’indicateurs susceptibles de soutenir la tendance, l’étroitesse des volumes et l’ouverture en légère baisse à Wall Street, auront finalement eu raison de la hausse. Autre raison qui puisse expliquer le retour de l’aversion au risque tient à des facteurs géopolitiques et plus précisément aux menaces de l’Iran de bloquer le détroit Ormuz, ce qui a réveillé l’aversion pour le risque aversion
Dans ce contexte, les marchés n’ont cessé de creuser leurs pertes. Paris s’inscrit dans le rouge et clôture au plus bas de la séance sur un repli de 1.03%, à 3071 points, avec à peine 1.2 milliard. Londres grappille 0.18%. Ailleurs, le Dax dégringole de 2.01%, à 577 1points. L’euro stoxx lâche 1.05%, tandis que Madrid dégringole de 2.01%
Du coté des valeurs, les défensives ont tenu le haut du pavé. Pernod Ricard s’empare la tête du CAC avec un gain de 0.64%, Air liquide s’adjuge 0.35% tandis que de STM et Publicis complètent le trio de tête avec une progression de 0.42%
A l’inverse, les cycliques sont les premières victimes de l’inversion de tendance. Dans l’automobile, Renault et Peugeot abandonnent 3.62% et 3.15% suivi de Michelin -2.1% Arcelor Mittal dégringole de 3.19% alors Veolia chute de 2.99%
Le secteur bancaire est une fois encore mal orienté alors que les banques préfèrent placer leur liquidités auprès de la BCE plutôt de que se prêter entre elles, signe que le marché inter bancaire reste grippé. Société Générale et Crédit agricole reculent de 3.05%, alors que BNP perd 1.67%
Sur le marché des changes, l’euro qui parvenait à se maintenir autour des 1.307, revient sur ses plus bas depuis pratiquement 1 an. Baromètre de l’aversion au risque, il a brusquement cassé les 1.30 alors que parallèlement le bund grimpait en flèche. Il se négocie désormais à 1.2953 contre le dollar, en baisse de 0.89%. Il se repli de 0.71% contre le yen pour se négocier à 100.96. La parité est désormais proche de son plus bas depuis une décennie. A contrario le billet vert grimpe en flèche contre toutes les devises sur fonds de tensions géopolitiques. Il bondit de 1.3% contre le sterling, de 0.9% contre le franc suisse et grappille 0.14% face au yen, à 77.95
Paradoxalement, le baril de pétrole s’inscrit dans le rouge avec un Brent qui corrige sévèrement de 1.34% pour se négocier 107.81$, tandis que le WTI perd 1.19 % mais se maintient au dessus des 100$, à 100.15$.
Enfin, l'once d'or poursuit sa consolidation avec une baisse de 1.34% pour se négocier à 1575$
