Mardi 21 juin

Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, doit obtenir dans la nuit de mardi à mercredi la confiance du Parlement pour l'adoption plan de rigueur et de privatisations, condition imposée par la Troïka pour débloquer la cinquième tranche d’aide, et in fine, lui éviter la faillite. Si la nouvelle équipe ministérielle parvient à remporter la confiance du parlement, il serait peu vraisemblable qu’il refuse dans la foulée de voter pour le nouveau plan d’austérité, qui suscite pourtant la colère et la grogne sociale chez les grecs.

Le 28 juin le Parlement se prononcera sur ce nouveau plan d'austérité budgétaire, dont l'adoption est considérée par les Européens comme une condition sine qua non au versement d'une nouvelle tranche. Disposant d'une majorité de 155 sièges sur 300 au Parlement, le parti socialiste actuellement au pouvoir est conscient des répercutions sur l’ensemble de la zone euro d’un vote de défiance.

Si ce plan d’austérité est rejeté, la Troïka ne pourra pas octroyer le versement d'une nouvelle tranche de 12 milliards d'euros de prêts, ce qui conduirait le pays tout droit vers la faillite. Les partenaires de la Grèce, lui ont accordé deux semaines pour adopter sa nouvelle cure d'assainissement, les besoins de financement du pays étant couverts jusqu'au 18 juillet. Au-delà de cette date butoir, c’est le défaut de payement. Cette tranche est donc vitale pour le pays.

Conscient de l’enjeu, M. Papandréou, multiplie les gages de bonne foi. "Nous sommes déterminés (...) à aller de l'avant pour entreprendre ce qui est nécessaire de façon à ce que notre pays retrouve une situation économique meilleure et viable (…) Ce qui prime est de créer une véritable relation de confiance et stabiliser la situation (...) et pour ce faire le plan doit être adopté" d'ici la fin du mois.

La cacophonie qui règne en Europe quant à la question d’une restructuration de la dette grecque est pour l’heure mise de coté. Il s’agirait plutôt d’une participation volontaire et informelle pour renouveler les obligations grecques arrivant à maturité via un « roll-over » tout en évitant l’évènement de crédit, perçu comme un défaut de payement par les agences de notation, qui pourrait déclencher une nouvelle crise systémique via les CDS, (des produits d’assurance extrêmement opaque qui permettent de s’assurer contre un évènement de crédit) . Chaque pays invitera ses banques à ne pas se désengager du pays en renouvelant leurs obligations grecques sur la base du volontariat. L’union européenne espère que les créanciers vont jouer le jeu et contribuer à hauteur de 30 milliards d’euros sur un montant global de financement de 90 à 120 milliards. Reste à savoir si les banques européennes vont restées exposées à la dette grecque.

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