La nervosité et la fébrilité s’imposent sur les marchés, les investisseurs sont en plein doute, la question de la dette américaine reste encore bien ancrée dans les esprits. Certes, il y a eu une avancée sur le dossier avec l’accord de la Chambre des représentants au relèvement du plafond de la dette américaine en attendant le feu vert du Sénat. Les opérateurs sont dubitatifs quant à la solidité de la santé de la première économie mondiale après la publication la veille d’un ISM manufacturier très décevant et qui fait suite à un PIB du premier trimestre faiblard. Bref, la séance d’aujourd’hui ne sera pas de tout repos. Après un violent décrochage la veille, la Bourse de Paris poursuit sa consolidation avec un CAC 40 qui plie de 0,42% à 3 572 points. Du côté des entreprises, deux poids lourds étaient attendus ce matin, BNP Paribas qui ouvre le bal des publications chez les bancaires et Arkema qui a également présenté ses comptes avant-Bourse.
BNP Paribas gagne 1,14% à 44,17 euros après avoir annoncé un résultat net en progression de 1,1% à 2,12 milliards d’euros. Mais la grande banque française a passé pour 534 millions d’euros de provisions sur la dette souveraine grecque arrivant à échéance avant fin 2020 qu'elle détient dans ses comptes.
Après avoir démarré en trombes dans les premiers échanges à la faveur d’un gain de 2,4% Arkema plie de 0,59% à 65,91 euros en dépit de comptes de bonne facture. Le chimiste a enregistré un bond de 55% de son résultat net au deuxième trimestre, à 184 millions d’euros.
Le Noble Age a publié un chiffre d’affaires « Expoitation », cœur de métier du groupe, à 49,2 millions d'euros au deuxième trimestre, en hausse de 10,1%. Sur le premier semestre, il a représenté 96,1 millions d'euros, soit une progression se renforçant à 9,6%. Le titre cède 0,14% à 14,10 euros.
Schneider Electric perd 0,83% à 99,22 euros après que Kepler eut abaissé son objectif de cours sur le titre de 136 à 128 euros, tout en restant à l’achat.
Renault cède 0,16% à 37,02 euros. Goldman Sachs a relevé son cours cible sur le titre de la marque au losange à 51 euros contre 47 euros auparavant, mais reste vendeur du dossier.
Sur le marché des changes, l’euro perd du terrain face au dollar et cède 0,55% pour plonger sous les 1,42 à 1,4176. Du côté du pétrole, le rouge domine les débats avec un WTI qui abandonne 0,40% à 94,50 dollars et un Brent qui est en baisse de 0,43%à 116,31 dollars. L’once d’or profite à nouveau de la tension régnant sur les marchés pour s’octroyer 0,33% à 1 625 dollars l’once.
