Vinci fait la course en tête sur le CAC et s’adjuge 4,4% à 45,17 euros, soutenu par des spéculations autour de la Loi Macron du nom du ministre de l’Économie.
La loi prévoit entre autre l’autorisation de l'exploitation de lignes d'autocars sur le territoire national, et renforce la régulation des autoroutes, chasse gardée de Vinci.
La nouvelle Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER), devrait être dotée de pouvoirs "extrêmement étendus" afin de réguler le secteur autoroutier, contenir les tarifs de péages, et aussi mettre plus de concurrence dans les marchés d'autoroutes.
D’autres évoquent directement une « nationalisation « des autoroutes à l’Etat. Un cout de 20 milliards d’euros a minima puisque les six sociétés privatisées par le passé (APRR, AREA, ASF, ESCOTA, SANEF et SAPN) ont été vendues pour 14,8 milliards d’euros. En se basant sur ce prix, le coût total d’un rachat serait donc compris entre 36 milliards et 41 milliards d’euros dette comprise. Reste à savoir si l’Etat a les moyens de s’offrir le réseau d’autoroutes alors que notre dette publique a dépassé les 2000 milliards d’euros et que la croissance est anémique.
Si l’hypothèse d’une nationalisation a peu de chances d’aboutir, la spéculation autour de la valorisation du réseau autoroutier français profite à Vinci et suscite l’engouement pour le titre qui vient de repasser au dessus du seuil des 45 euros (4,4% à 45,17 euros)