La hausse des salaires dans les principales économies développées: ce sera le sujet et le souci principal des investisseurs en 2018. On a vu ce qu'a provoqué une hausse des salaires plus forte qu'attendue aux États-Unis au début du mois de février, et on attend ce mercredi les chiffres d'inflation aux États-Unis avec appréhension. Mais il n'y a pas que les États-Unis qui sont concernés.

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    La hausse des salaires en allemagne

    En Allemagne, on assiste aussi à une course à la hausse des salaires. Cela a commencé avec le secteur de la métallurgie et le premier syndicat allemand, et Européen, IG Metall qui a obtenu une hausse très significative, une hausse de 4.3%. Et cela a évidemment servi d'indicateur fort pour les autres secteurs de l'économie.

    Les revendications des fonctionnaires

    Les syndicats de fonctionnaires ont directement emboîté le pas. Ils réclament 6% de hausse des salaires. C'est exactement ce que réclamait IG Metall. Et leur but est évidemment d'obtenir au minimum les 4.3 % de hausse. Ce qui intéressant, c'est l'argument exprimé des syndicats de fonctionnaires. Je cite : " les fonctionnaires ont droit à leur part d'euphorie économique ". Les mots sont forts, euphorie économique. La situation de l'Allemagne et l'abondance de ses surplus aiguisent évidemment les appétits. Et on va donc assister à une série de hausses de salaires, dans un pays dont on nous expliquait que c'était le pays des jobs low cost et un pays qui ne voulait pas jouer le jeu de la consommation des ménages.

    Un tournant pour l'allemagne

    Le prochain gouvernement va donc être sous pression ? Non. Au contraire. On l'a vu dans les négociations pour la grande coalition. Il y a une forte volonté du futur gouvernement de mener une politique ouvertement sociale avec comme priorité une meilleure répartition des fruits de la croissance. Nous allons vivre un vrai virage en Allemagne. L'Allemagne que l'on va connaître pendant le prochain mandat d'Angela Merkel ne ressemblera pas à l'Allemagne qu'on a connue et qui a été tant critiquée. Les cordons de la bourse vont être grand ouverts, c'est normal, l'Allemagne est dans une situation exceptionnelle. Mais il n'est pas sûr que cette nouvelle Allemagne plaise aux investisseurs car la pression inflationniste risque d'être forte.

    Correction ou krach ?

    C'est la question que se posent tous les investisseurs. Avec la stabilisation des marchés en fin de semaine, le consensus a plutôt opté pour une correction dont serait responsable en grande partie les produits d'investissement à la baisse de la volatilité et le trading automatique.

    Une première réponse mercredi

    pour la Saint Valentin... On attend avec impatience les chiffres de l'inflation aux États-Unis en janvier. Les prévisionnistes attendent une baisse à 1.9% après 2.1% en décembre. Si la baisse est confirmée, les marchés seront rassurés. Si l'inflation dérape, on aura une nouvelle alerte. Nous attendrons donc mercredi pour nous prononcer sur la question "correction ou krach".

    Mais nous pouvons déjà dire

    que 2018 ne ressemblera pas à 2017, une année de marché à sens unique et de volatilité record à la baisse. Parce que le contexte macro économique est différent. Avec une croissance forte et des signes de résurgence de l'inflation. Nous aurons une volatilité plus forte cette année et quelques à coups, quelle que soit la tendance de fond.

    Le titre macronniste du jour

    Surprise, surprise, on le trouve dans le "Figaro"...: "Réformes : Macron ne veut pas ralentir le rythme; baccalauréat, enseignement supérieur, apprentissage, fonction publique"...Ils ont tout de même rajouté pour se rattraper de trop de macronmania "en multipliant les projets de réformes, l'exécutif risque de se heurter à une opposition de plus en plus forte". Ah bon ? Il y a une opposition ?

    Le scoop du jour

    Il n'y a que 13% de noisettes dans le Nutella. Pas de quoi se battre...

    Le procès du jour

    Cahuzac en appel. Pour tenter d'échapper aux trois ans de prison qu'il a eu en première instance.

    Du côté des marchés

    Les acheteurs ont repris la main à Wall Street vendredi après une semaine chahutée, marquée par une forte volatilité. Les trois indices majeurs ont clôturé en hausse de plus de 1%, mais abandonnent toutefois plus de 5% sur la semaine. Les indices asiatiques, hors Nikkei, la Bourse de Tokyo étant portes closes ce lundi, rebondissent dans le sillage du rebond de la place américaine. Le pétrole rebondit après avoir touché un plus bas d'un mois et demi. Le WTI gagne 1,30% à 59,83 dollars et le Brent gagne plus de 1% à 63,37 dollars. L'euro/dollar est à 1,2265 dollar et l'or est en hausse de 0,68% à 1323 dollars.

    C'est votre argent à revoir en replay

    L'émission était exceptionnelle avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Françoise Rochette de Mandarine Gestion, Michel Ruimy, professeur d'économie à l'ESCP Paris, François Chaulet de Montségur Finance, Sébastien Lalevée de la Financière Arbevel, Emmanuel Lechypre et Laure Closier. On a rejoué la semaine et on vous a donné quelques conseils. De l'éco, de la finance et du fun. Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici

    On s'en fout ?

    Mike Pence déclare que les États-Unis sont prêts à dialoguer avec la Corée du Nord, la guerre des boutons (nucléaires) est elle finie?; Les filières L, ES, S c'est bientôt fini ?; Le 70ème miracle de Lourdes a été reconnue par l'Église Catholique; Martin Fourcade s'est pris une claque aux JO, zut; La veuve du préfet Erignac aurait été insultée sur Facebook pour l'un des anciens leaders nationalistes, Charles Pieri; Selon un rapport, si les petits français sont fâchés avec les maths, c'est que leurs enseignants doivent revoir leur formation; La grippe reflue.

    VOILÀ C'EST TOUT
    BONNE JOURNÉE
    MAY THE FORCE BE WITH YOU

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