Lundi 14 décembre

La taxation des bonus en Angleterre a semé le trouble dans la City car les textes définissant les règles sont assez flous. Et cette taxation a une conséquence inattendue: elle déclencle la colère de l'administration Américaine qui a peur de se voir privée d'une partie de ses impôts.

La taxation des bonus par l'Angleterre a des conséquences inattendues

A la City, aprés la phase de protestation des banquiers, un peu exagérée pour les besoins de la circonstance, on cherche à comprendre exactement comment cette taxation des bonus va être orchestrée et quelles vont être les conséquences. Car les textes sont flous. Je vous rappelle que ce ne sont pas les banquiers qui touchent des bonus qui sont taxés mais les banques elles mêmes. On se demande donc si les banques vont réduire les bonus du montant équivalent de la taxe à payer pour faire supporter le poids aux banquiers eux même ou si les banques vont absorber elles mêmes le cout. Mais cette taxation est en train d'entraîner des tensions internationales

Et en particulier avec les Etats Unis

Pour plusieurs raisons. D'abord cette taxe pourrait être payée par les banques anglaises même sur les bonus des non résidents. Ce qui privera les pays d'origine des banquiers de recettes fiscales. Et le Wall Street Journal révèle que Barack Obama va organiser une réunion d'urgence aujourd'hui pour réagir aux conséquences fiscales pour les Etats Unis de la taxation anglaise.

En quoi les Etats Unis sont touchés?

Prenons l'exemple de Goldman Sachs. Un tiers environ des 20 milliards de bonus prévus vont généralement à Londres. Soit 6 milliards de bonus. 6 Milliards qui seront taxés par l'Angleterre. Et si Goldman décide pour compenser le coût de la taxation supplémentaire de réduire son pool de bonus dans le monde y compris aux Etats Unis, et bien le Trésor américain se verra privé d'une partie substantielles des impots sur ces bonus. En ces temps de disette, chaque dollar d'impot compte et Barack Obama risque d'affronter Gordon Brown sur le sujet. Surtout que Barack Obama, un des leaders qui avaient le plus dénoncé la pratique des bonus, n'a pris aucune mesure pour les limiter ou les taxer.

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