Si le Premier ministre grec, George Papandréou, a officiellement annoncé ce mercredi sa démission afin de permettre la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, on ne connait toujours pas le nom de son successeur.
Le gouverneur de la Banque de Grèce, Georges Provopoulos, a appelé les deux principaux partis politiques du pays à accélérer leurs négociations sur la formation d'un gouvernement de coalition, soulignant que les incertitudes liées à la situation grecque pesaient sur l'économie et le système bancaire.
Le banquier central a indiqué que tout retard dans la formation du gouvernement de transition ternirait davantage la crédibilité du pays, ajoutant qu'il était essentiel qu'un gouvernement de coalition solide mette en œuvre les mesures qui permettront d'assurer l'avenir de la Grèce dans la zone euro.
Il semblerait que l’appel du gouverneur ait été entendu. Et il était temps, car depuis quelques jours, la cacophonie était de mise. Le ministre grec des Finances Evangelos Venizelos a cherché à faire taire les spéculations autour de son opposition à la candidature de Lucas Papademos, considéré jusqu'à mardi soir comme le candidat le plus susceptible de succéder à Georges Papandréou
Selon des sources autorisées, le Pasok et la Nouvelle démocratie, les deux principales formations grecques, se seraient enfin entendus pour désigner le président du parlement Filippos Petsalnikos à la tête du gouvernement d'union.
"Je souhaite le succès au nouveau Premier ministre et, évidemment, au nouveau gouvernement. Je serai à leurs côtés et les soutiendrai de toutes mes forces", a déclaré Georges Papandréou lors une allocution télévisée.
A partir du moment où sera désigné officiellement le successeur de Papandréou, la Grèce sera en mesure d’appliquer les mesures réclamées par l'Union européenne dans le cadre du plan d'aide ce qui lui permettra de recevoir la tranche de 8 milliards avant la mi dé cembre.