Si les propos durs de Jean Claude Trichet sur la Grèce n'ont pas surpris, la déclaration d'Angela sur l'euro m'a amené à me poser une question: et si Angela avait un objectif secret ?....
La Grèce à nouveau au devant de la scène avec une série de déclarations
Deux déclarations majeures ont provoqué une inquiétude des investisseurs. Elles ont d'ailleurs provoqué une envolée du cout de protection de la dette grecque à un niveau record et même freiné la hausse de l'euro. D'un côté Jean Claude Trichet qui, comme à son habitude, n'a pas donné dans la dentelle à l'issue de la réunion de la banque centrale Européenne. Il a prévenu que la BCE n'accorderait aucun traitement de faveur à la Grèce ou à tout autre pays membre. Il n'a pas donné de détails mais il faisait référence en fait aux facilités de crédit accordées à toutes les banques européennes depuis la crise. Pour obtenir cet argent bon marché, les banques doivent apporter en garantie des obligations de bonne qualité. Si la notation de la Grèce était encore revue à la baisse, les banques Grecques n'auraient plus accés à ces facilités.
Ce qui fait dire à Angela Merkel que l'euro lui même pourrait être sous pression
Si la déclaration de Trichet n'est pas une surprise, entendre Merkel prédire que les problèmes de la Gréce et des pays à déficits trop élevés pourraient faire entrer l'euro dans une phase difficile a été plus que surprenant. D'autant plus surprenant qu'il n'est pas dans ses habitudes de s'exprimer sur ce type de sujet. Résultat: l'euro a baissé un peu et je me suis dit qu'Angela avait finalement peut être un objectif caché
Son but serait de faire baisser l'euro
Cela me parait évident. Je vous ai parlé de dévaluation compétitive, du fait que tous les pays veulent faire baisser leur monnaie et que l'euro est finalement un peu le dindon de la farce. Je vous rappelle que l'Allemagne vient de se faire dépasser par la Chine en terme d'exportations et qu'elle n'est pas contente du tout. Finalement, la crise Grecque pourrait entraîner une baisse de l'euro et relancer les exportations allemandes et européennes. On n'est plus à un paradoxe prés!