Ce n'est pas la reprise mais on peut percevoir quelques frémissements aux Etats Unis. Il faudra attendre les chiffres du chômage de cet après midi pour avoir une confirmation. Mais les ventes au détail, les ventes de voitures et même l'immobilier semblent vouloir se stabiliser ou rebondir...un peu... ce n'est pas la grande reprise mais c'est mieux qu'une récession...
Quelques signes de rebond de l'activité économique aux États-Unis
Oublions quelques minutes l'Europe qui semble d'ailleurs s'acheminer vers une sortie de crise, au moins temporaire, et allons voir un des moteurs de l'économie mondiale, la croissance américaine. Et c'est vrai qu'on sent de plus en plus de frémissement de reprise. Chaque jour ou presque on a des signes positifs. Principalement sur la consommation, moteur principal de l'économie américaine. Les ventes au détail, notamment depuis le black friday, sont fortes, les ventes de voitures s'accélèrent et même l'immobilier semble se stabiliser
Avec un effet sur l'emploi
On va attendre la confirmation cette après-midi à 14h30 avec les chiffres du chômage mensuels, mais on sait déjà que l'emploi du secteur privé se reprend. On est toujours très loin de la puissance classique d'une reprise économique américaine post crise, mais on sent nettement une petite accélération. On sait que pour que l'économie américaine se reprenne il faut que l'emploi reprenne et que l'immobilier se stabilise.
Comment explique t'on cette reprise qui semble s'amorcer?
Plusieurs causes.Tout d'abord il y a encore les effets du plan de relance américain. Il y a bien évidemment les taux qui sont proches de zéro et les liquidités abondantes dans le marché. Il y aussi le fait que les ménages américains qui le pouvaient ont massivement épargné depuis quelques mois et ont coupé drastiquement dans leur consommation. Du coup, on a un effet rattrapage. Beaucoup d'achats ont été différés, mais il vont se faire maintenant. L'élément positif dans tout cela c'est que les entreprises fonctionnent avec des stocks qui sont à leurs plus bas niveaux historiques. Si la consommation reprend, les entreprises devront restocker ce qui aura un effet global d'entraînement. Ce n'est pas un renversement de tendance sur la croissance, mais c'est une reprise, plus molle qu'habituellement, mais une reprise quand même.