Vendredi 06 janvier

L'accalmie a été de courte durée. Quelques jours de décembre 2011 et les deux premiers jours de janvier 2012. Les investisseurs ont repris leur chasse aux placements présumés sans risques et fuient les marchés dits "risqués". Le fossé se creuse en particulier entre l'Europe et les Etats Unis.

Après un début de semaine plutôt positif, les marchés ont repris le chemin de la baisse

La parenthèse a été brève. Quelques jours en fin d'année et deux jours en 2012 et les marchés ont repris leur exercice favori: la ruée sur les placements considérés comme refuge et le massacre des placements dits à risque. Comme en 2011, ce sont les obligations allemandes, américaines, japonaises ou anglaises qui attirent les investisseurs malgré des taux de plus en plus bas, sur les placements à court terme les plus chanceux toucheront un taux d'intérêt à zéro, mais dans la plupart des cas les taux pourront même être négatifs. La nouveauté de ce début d'année c'est la force du dollar et la faiblesse plus marquée de l'euro.

Sur les actions aussi on observe ce phénomène d'aversion au risque

2011 avait déjà marqué un différentiel de performance spectaculaire entre les actions américaines à l'équilibre et même positives comme pour le Dow Jones en tête des marchés d'actions avec ses 5.5% de hausse et les actions européennes. Et sur les valeurs bancaires, c'est encore plus frappant. Hier pendant que les banques européennes se faisaient à nouveau massacrer et le mot est faible quand on voit les 17% de baisse d'Unicredit en Italie, les 5 ou 6% de baisse de Deutsche Bank, Commerzbank, de BNP ou de Société Générale, alors que les banques Américaines connaissaient une journée de hausse forte avec une flambée par exemple de l'action Bank Of America de 8.6%.

Est ce que sont les perspectives de croissance économique qui expliquent ce fossé ?

En partie. Mais quand on voit que les emprunts de l'Angleterre ou du Japon qui ont une croissance nulle et des dettes abyssales servir de valeurs refuges, pendant que l'Italie est à nouveau sous pression on se dit que finalement c'est la différence d'actions entre les Banques Centrales qui fait la différence. Dans tous les pays dits refuges, les banques centrales monétisent leurs dettes. La BCE elle continue à résister. Son prêt massif aux banques à 3 ans est un échec. Les banques devaient utiliser cet argent prêté à taux bas pour acheter des emprunts européens, elles ont choisi de replacer ces 400 milliards à court terme auprès de la BCE à zéro de taux d'intérêt. On est revenu en décembre 2011 avec toujours la même question; quand la BCE finira'elle par faire comme les autres banques centrales pour sauver la zone euro et l'euro.

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