Après six semaines consécutives de baisse, les marchés américains ont clôturé en nette hausse à la faveur de rachats à bon compte. Des indicateurs économiques moins pires que prévu, notamment le repli de 0.2% des ventes aux détails ont suffit à rassurer les investisseurs pour acheter le marché. Le Dow Jones s’adjuge 1 ,03% à 12 076,11 points, le Nasdaq progresse de 1,48% à 2 678,72 points tandis que le S&P s’adjuge 1.26%, à 1287 points.
En Asie, les marchés clôturent en ordre dispersé, sans tendance claire. AU Japon, le Nikkei grappille 0.28%, tandis que Hong Kong recule de 0.26%. Shanghai cède 0.5%, Bombay -0.46% alors que Séoul grappille 0.28% et Taiwan termine à l’équilibre.
Principal victime de la crise des dettes souveraine et de l’absence de solution de la part de la Troïka, l’euro est encore sous pression face à l’ensemble des devises internationales, à commencer par rapport au dollar contre lequel il s’échange à 1.4386 ce matin, en repli de 0.4%
En Europe, si les marchés actions se sont offerts un rebond la veille , en dépit du triple C de la Grèce, les banques françaises pourraient être males orientées et peser sur la tendance alors que Moody’s vient de placer la note des dettes long terme de Crédit Agricole, Société Générale et BNP Paribas sous surveillance en vue d'une possible dégradation en raison de leur exposition à la dette hellénique.
Dans ce contexte, la Bourse de Paris devrait s'orienter vers une correction technique dès les premiers échanges et se replier de 0.32%, à 3851 points.