Mercredi 29 juin

Les Etats-Unis sont sous le feu des projecteurs depuis de nombreux mois avec le duel au sommet entre le républicain Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton pour l’investiture à la Maison Blanche. Le pays est tellement vaste, qu’il faudrait des pages et des pages pour brosser toutes les facettes du géant américain. Il y a deux ans (déjà !), nous avions posé nos valises en Californie, une région des Etats-Unis qui vient de s’offrir le luxe de devenir la sixième puissance économique mondiale devant... la France.

Le grenier à success stories

La Californie, un état dans un état ? C’est le cas tant la puissance de la région dépasse le cadre domestique. « L’Etat de l’ouest américain est désormais la sixième puissance économique mondiale et chasse la France de cette place », selon le site Business Insider qui se base sur les chiffres du Bureau des analyses économiques (BEA) américain. La croissance californienne a en effet été de 4,1 % en termes réels l’an dernier, contre 2,4 % pour l’ensemble des Etats-Unis, indique le département des Finances. Ce qui n’est pas étonnant en soi puisqu’elle abrite la Silicon Walley, symbole des industries de l’électronique et de l’informatique et surtout de la réussite entrepreneuriale à l’américaine.

C’est simple. Sans Apple ou Microsoft, notre mag’ n’existerait probablement pas. Qui s’imaginerait aujourd’hui se passer d’ordinateurs, téléphones mobiles, de tablettes tactiles ou encore des réseaux sociaux ? Pas grand monde… Cette effervescence prend naissance après-guerre avec les grands programmes militaires qui furent lancés dans cette région, motivés par la guerre froide et la nécessité de mieux communiquer, plus vite et plus sûrement. Avec l’invention du circuit intégré et l’exposition de l’électronique grand public, les entreprises se multiplient. Entre 1974 et 1984, dix-huit firmes furent lancées dans la Silicon Valley par d’anciens cadres de Hewlett-Packard. Parmi celles-ci, on retrouve Microsoft créé par Bill Gates et Paul Allen en 1975. La Silicon Valley était en pleine ébullition. Les années 90-2000 marquèrent d’ailleurs le point culminant de cette effervescence avec la démocratisation d’Internet et l’engouement pour les « nouvelles technologies » avec le boom des start-ups. Jusqu’à l’éclatement de la bulle Internet en 2000, pendant laquelle de nombreuses sociétés y ont laissé des plumes…

À partir de 2010, on recommence à accorder de l’importance aux activités qui touchent à Internet, entre autres suite à l’ascension fulgurante de Facebook. Plus généralement, on parle des réseaux sociaux, nouveaux outils du nouveau Web. On parle alors de Web 2.0 et de médias sociaux, des outils comme Facebook, Twitter, LinkedIn. Le modèle économique des sociétés qui entrent en Bourse est devenu plus robuste. La preuve, les sociétés de technologie californiennes ont engrangé 732 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2015, soit la moitié des revenus totaux du secteur aux Etats-Unis.

Jeunes pousses et compagnie(s)

Pour donner aux sociétés technologiques et aux valeurs de croissance un cadre boursier clair, le Nasdaq a été créé en 1971 par l’association des courtiers américains (National association of Securities Dealers). Cet indice boursier réunit tout le gotha des sociétés technologiques mondiales. On a même vu plusieurs sociétés de biotechnologies tenter leur chance outre-Atlantique à l’image de Cellectis. Et pourtant, Apple, Microsoft ou Intel ont fait leurs premiers pas sur un marché financier qualifié de seconde zone. À l’époque, la création du Nasdaq passe pratiquement inaperçue. Désormais, il est le grand marché boursier américain après celui de Wall Street, en misant principalement sur les secteurs des nouvelles technologies. Pied de nez au passé : quinze ans après, le Nasdaq est actuellement sur ses niveaux d’avant l’éclatement de la bulle Internet

Qui dit Nasdaq, dit Apple ou Microsoft, les deux éternels rivaux et sans qui les Alphabet, Amazon ou Facebook n’auraient pas existé. Alphabet (ex Google), le colosse de l’internet, est aujourd’hui l’une des marques les plus connues au monde en s’imposant comme un standard de la recherche de « l’information à l’échelle mondiale. » Pari réussi, Alphabet gère des milliards de requêtes de recherche quotidiennes et fait partie, avec Apple, Facebook et Amazon.com, des « Big Four » d’Internet.

Créée en juillet 1994, Amazon.com a été introduite en bourse au Nasdaq en juin 1997. De tous les sites pionniers du Net, qui ont survécu à l’éclatement de la bulle en 2000, il ne reste qu’Amazon.com, l’inventeur du commerce en ligne qui était quasiment inexistant à l’époque. Tout comme le supermarché en ligne, Facebook peut se prévaloir d’avoir été à l’origine d’une révolution sur le net mais surtout à l’origine d’un véritable phénomène de société. Deuxième site le plus visité au monde après Google, le réseau social a attendu 2012 pour se faire coter sur le Nasdaq. Malgré une introduction en Bourse qui a failli tourner au fiasco, Facebook est valorisé aujourd’hui plus de 180 milliards de dollars. Ces sociétés font désormais partie de l’ordre établi tellement elles sont ancrées dans notre quotidien. Et d’autres ont pris le relais. Ce sont les valeurs du secteur des « sciences de la vie ». Portées par les espoirs de nouveaux traitements et l’intérêt des grands laboratoires pharmaceutiques, de nombreuses sociétés de recherche médicale ont tenté l’aventure boursière à l’instar de Biogen Idec, Mylan, ou l’israélien Teva.

Mais il y a d’autres valeurs de croissance à la réussite aussi remarquable, mais plus discrète vu de ce côté de l’Atlantique comme Starbucks, la célèbre chaîne de cafés devenue en quelques années omniprésente dans les grandes villes américaines mais aussi à l’international. Depuis son introduction en Bourse sur le Nasdaq en 1992 à 0,66 dollar, Starbucks cote actuellement à proximité des 55 dollars. Soit une progression vertigineuse de 8000% ! Ça fait cher le café...

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