Vendredi 29 juillet

Wall Street a enquillé dans la nuit une cinquième séance de repli consécutif après avoir tenté un rebond en début de séance à la faveur de chiffres de l’emploi meilleurs que prévu. Le Dow Jones a fini en baisse de 0,51% à 12 240 points tandis le Nasdaq est parvenu in extremis à clôturer dans le vert pour grappiller 0,05% à 2 766 points. En Asie, la morosité ambiante était de rigueur. Tokyo a perdu 0,7% ce matin à 9.833 pts sur le Nikkei, alors que la baisse est de plus de 1% à Séoul. La dette reste le sujet de préoccupation numéro un des deux rives de l’Atlantique. D’une part aux Etats-Unis, la situation reste toujours bloquée après un nouvel échec dans les négociations alors que la date-butoir du 2 août approche à grand pas. Pour en rajouter une couche, Moody’s a encore frappé en plaçant la note « AA2 » de l’Espagne sous surveillance en vue d’une possible dégradation, tout en indiquant qu’en cas de changement, ce dernier ne porterait que sur un cran. Si les investisseurs souhaitaient trouver du réconfort du coté de l’actualité microéconomique, c’est peine perdue. L’avalanche de publication suit son cours avec pas moins d’une demi-douzaine de sociétés du CAC40 qui seront sur le grill ce vendredi. Avant-Bourse, les opérateurs ont eu un goût amer avec les avertissements sur résultats lancés par Veolia et Crédit Agricole en raison de son exposition à la dette souveraine grecque via sa filiale Emporiki…Dans ce contexte très tendu, le marché parisien est en berne avec un CAC40 qui plonge de 1,44% à 3 659 points.

Seule valeur dans le vert du CAC 40, Vallourec gagne 0,61% à 70,42 euros après le massacre de la veille.

A l’inverse, la victime du jour de l’indice vedette parisien s’appelle : Veolia Environnement qui plonge de 8,22% à 16,03 euros après avoir lancé un avertissement sur résultats. Le groupe a annoncé de nouvelles mesures de restructuration et procéder à un redéploiement de ses activités et à des cessions d'actifs qui l'amènent à renoncer à ses objectifs.

Schneider Electric dévisse de 6,66% à 95,86 euros. La hausse des prix des matières premières et la catastrophe au Japon ont eu un impact négatif sur les comptes de Schneider Electric qui vise, du coup, le bas de sa fourchette d'objectif de marge opérationnelle pour 2011. Cette dernière est attendue à 15 %, contre une fourchette initiale prévisionnelle allant de 15 % à 15,5 %.

Crédit Agricole la banque la plus exposée à la Grèce avec sa filiale locale Emporiki, a estimé que la crise que traverse la Grèce pourrait lui coûter 850 millions d'euros au deuxième trimestre. Malgré cela, la banque verte pense être bénéficiaire sur la période allant d’avril à juin. Le titre de la bancaire perd 2,41% à 8,61 euros.

Total cède 1,25% à 37,88 euros après avoir a publié un résultat net en repli de 2,8 milliards d’euros au deuxième trimestre, en baisse de 6 %, soit une performance en ligne avec les attentes du marché raison notamment des opérations de maintenances sur certaines de ses installations, mais s'est dit "très confiant" pour le second semestre.. Sur l’ensemble des six premiers mois, il est en hausse de 12 %, à 5,9 milliards d’euros.

EDF superforme le marché et cède 0,59% à 26,84 euros. L’opérateur historique a dévoilé des résultats en hausse au premier semestre en données organiques et s'est fixé des objectifs de croissance à moyen terme attendus de longue date par le marché. Sur le premier semestre 2011, EDF a enregistré un résultat net part du groupe de 2,55 milliards d’euros en forte hausse de 139,4 % en organique à périmètre comparable.

Saint Gobain est en baisse de 1,53% à 38,94 euros. Le profit net pour la part revenant au groupe à 768 millions d’euros flambe de 53,3%. Le groupe accélérera ses acquisitions au second semestre pour profiter de la reprise des volumes qui s'est traduite au premier semestre par une croissance de 6,9% de son chiffre d'affaires.

Michelin perd 2,83% à 59,48 euros. a relevé son objectif de croissance des ventes en volume sur l'ensemble de l'année en prévision d'un retour du marché à ses rythmes d'avant la crise. u premier semestre, les volumes ont progressé de 12,6 %, tandis que ses ventes nettes ont grimpé de 21 % à 10,1 milliards d'euros. Le résultat opérationnel a quant à lui progressé de 18,1 % à 971 millions d'euros, et le bénéfice net de 32,6 % à 667 millions d'euros.

CNP Assurances redonne 0,64% à 13,23 euros et annoncé une activité en forte baisse au premier semestre, une performance due essentiellement par le comportement des Français qui abandonnent les produits d'assurance-vie au profit des traditionnels comptes d'épargnes.

Sur le marché des changes, l’euro cède 0,37% à 1,4282. Le WTI redonne 0,43% à 97,02 dollars tandis que le Brent grappille 0,11% à 117,49 dollars. L’or cède du terrain et perd 0,31% à 1 611 dollars l’once.

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