Les Bourses européennes ont limité les initiatives sur fond de prise de profits, d’absence de Wall Street, de ralentissement de croissance mondiale , de ralentissement en Chine et de Brexit. Le CAC 40 aura stagné toute la journée dans le rouge bloqué entre 4860 points et 4870 points. Le phénomène est visible sur l’ensemble des places financières. L’indice français clôture finalement à 4863.05 points soir une perte de 0.26 %. Ni le Brent, ni l’once d’Or, ni l’eurodollar n’a bougé
DREAM ET PRISE DE BENEFS
Les marchés américains sont resté fermés ce jour. Aux Etats-Unis, ce lundi est férié pour le "Martin Luther King Day". Après trois semaines consécutives de hausse sur les bourses européennes l’absence de Wall Street a incité à des prises de bénéfices.
DÉGRADATION
Le Fond Monétaire International (FMI) table sur une croissance mondiale de 3,5 % en 2019 et de 3,6 % en 2020, soit respectivement 0,2 et 0,1 point de pourcentage au-dessous des projections d'octobre dernier. L’Allemagne, l’Italie et la Turquie pèsent. L’institut prévient aussi concernant la guerre commerciale "une intensification de l'incertitude autour du commerce international briderait davantage l'investissement et perturberait les chaînes d'approvisionnement mondiales. Un resserrement plus prononcé des conditions financières serait particulièrement coûteux, compte tenu du niveau élevé de la dette des secteurs privés et public".
CHINE: PLUS BAS DE 30 ANS
Les investisseurs ont pris connaissance de l’évolution du PIB de la deuxième économie mondiale. Le chiffre se situe certes au-dessus de l'objectif de + 6.5% (6.6%) que s'était fixé le gouvernement chinois, la tendance peut inquiéter car la croissance n'a cessé de décélérer tout au long de l'année. Pékin devrait annoncer de nouvelles mesures pour soutenir l'activité.
PLAN B POUR LE BREXIT ?
En attendant la présentation, par la Première ministre britannique, de la nouvelle proposition sur les conditions de sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne, BlackRock et Goldman Sachs Asset Management ont prévu de transférer temporairement à New York certains gérants de fonds basés en Grande-Bretagne en cas de Brexit sans accord selon la presse.