Est-ce le calme avant la tempête ? En tout cas, patience et prudence seront les maitres mots de la séance de ce vendredi avant la grande messe estivale de la Fed à Jackson Hole. Le marché parisien ouvre sur une note très indécise avec un CAC40 qui démarre les premiers échanges, proche de l’équilibre à 3 120 points. Tout au long de la semaine, les Bourses mondiales ont été plutôt bien orientées. Un élan d’optimisme fondé sur l’espoir de l’annonce par la Fed de nouvelles mesures de soutien à l’économie américaine comme elle l'avait fait l'an dernier déjà à ce même rendez vous. Ben Bernanke, son patron devrait annoncer vendredi des mesures graduelles, et non un nouveau programme d’assouplissement quantitatif. Wall Street, a basculé dans le rouge la veille dans sillage des indices européens, sur fond de rumeurs concernant d'une possible interdiction des ventes à découvert en Allemagne, démentie par Berlin. Les marchés américains n’ont pas finalement tant été plombés par la hausse surprise des inscriptions du chômage mais par tout événement concernant la zone euro en raison de la crise de la dette comme en témoigne la panique sur les places Boursières mondiales après des rumeurs folles sur une possible dégradation de la note de l'Allemagne. L'indice Dow Jones a ainsi fini en baisse de 1,51% tandis que le Nasdaq a rendu 1,95% à 2 419 points.
Du côté des valeurs, le compartiment bancaire fera l’objet de toutes les attentions après l’annonce d’une prolongation de l'interdiction des ventes à découvert par la France, comme l'Italie, la Belgique et l'Espagne mais la mesure pourrait être levée d'ici à octobre. Société Générale en tête du CAC 40 grimpe de 1,16% à 22,20 euros, Natixis de 0,78% à 2,83 euros, BNP Paribas grappille 0,60% à 34,56 euros, Crédit Agricole 0,26% à 6,52 euros.
Essilor redonne 0,26% à 52,99 euros après sa publication semestrielle. Le spécialiste de l’optique ophtalmique a dégagé un bénéfice net part du groupe de 258 millions d'euros (+8,1%), au titre du premier semestre, contre 256 millions attendu, pour un chiffre d’affaires de 2,06 milliards d'euros, en hausse de 6,9%.
Oddo Securities publie ce matin une note positive pour le secteur pharmaceutique intitulée « Une situation plus favorable qu’en 2008-2009 ». « Les inquiétudes suscitées par le ralentissement de la croissance économique à venir ne sont probablement pas fondées pour le secteur pharmaceutique européen ». Sanofi plie de 1,03% à 49,45 euros.
Toujours au chapitre des analystes, le même intermédiaire a abaissé son objectif de cours sur Pernod Ricard à 78 euros (-0,26% à 58,08 euros) et sur Rémy Cointreau à 65 euros (-0,39% à 59 euros). L’analyste reste toutefois acheteur de ces valeurs.
UBS passe à « neutre » sur Peugeot contre « achat » précédemment et vise un objectif de cours de 21 euros. Le titre de la marque au lion pénalisé par la note perd 1,67% à 19,15 euros.
Le même broker n'est plus à l'achat sur le titre FFP et ne vise plus qu'un cours de 42 euros contre 71 euros auparavant. Il est désormais neutre sur la valeur. FFP redonne 1,94% à 38,14 euros.
Sur le marché des changes, l’euro progresse de 0,46% à 1,444 face au dollar. Du coté du pétrole, le WTI grappille 0,41% à 85,42 dollars. Le métal jaune progresse de 0,24% à 1 773 dollars l’once.
