On peut être aimé...mais aussi être victime de préjugés. L’assurance-vie a beau avoir le vent en poupe avec une collecte positive pour le 22ème mois consécutif, il y a encore des épargnants qui rechignent à ouvrir un contrat d'assurance-vie, trompés par des idées reçues. En tête, celle d’un placement bloqué pendant huit ans. Ce qui est totalement faux…
L’assurance-vie a le vent en poupe et s’impose comme le placement préféré des Français. Pour le 22ème mois d’affilée, ce placement a remporté l’adhésion des épargnants avec une collecte importante. Aimée oui, mais l’assurance-vie fait aussi les frais de nombreux préjugés.
Vous débloquez ! C’est totalement faux. Les sommes investies dans l'assurance-vie sont toujours disponibles comme pour un Livret A. C’est la fiscalité entourant le rachat qui sème la confusion. Les huit années, c’est pour bénéficier d’une fiscalité plus douce. Au bout de 8 ans, les gains subissent un prélèvement forfaitaire libératoire qui tombe à 7,5 % (vous pouvez aussi les intégrer à vos revenus, mais c'est moins avantageux) après un abattement annuel de 4 600 euros pour un célibataire ou de 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé. En revanche, les gains sont frappés d'une imposition à 35% si le retrait a lieu avant la fin de la quatrième année et 15% si le retrait a lieu entre la quatrième et la huitième année. C'est donc l'imposition qui change et non la liquidité du produit.
Alors qu'attendez-vous pour laisser tomber votre Livret A et faire partie des 6 Français sur 10 à détenir votre propre couteau suisse de l'épargne ?