Après un bref regain d'appétit vendredi pour le risque suite à l'annonce de créations d'emplois US supérieures aux attentes, les Bourses européennes et Wall Street ont privilégié la prudence aujourd’hui. À Francfort, le Dax abandonne 0.39% et à Paris, le CAC 40 lâche 0.62% à 4988 points. Outre-Atlantique, le Dow Jones évolue juste sous l’équilibre tandis que le Nasdaq prend 0.77 % porté par les valeurs techs comme Microsoft (+2.70 %).
Du côté des entreprises, la saison des publications trimestrielles bat son plein et selon Credit Suisse, 64,3% des sociétés du S&P 500 ont publié leurs résultats du quatrième trimestre. 2,9% d'entre elles ont fait mieux que prévu sur leur bénéfice par action, contre un taux de 4,9% lors des trois dernières années.
MORAL BASSi l'économie américaine reste robuste, comme en atteste le rapport sur l'emploi en janvier, l'inquiétude est plus grande dans la zone euro, où le moral des investisseurs est tombé à son plus bas niveau depuis plus de quatre ans, selon l'enquête mensuelle de l'institut Sentix publiée ce jour.
SECTEURS PÉNALISÉSParmi les plus fortes baisses sectorielles en France le secteur de l'automobile est de nouveau pénalisé par les inquiétudes persistantes liées notamment à la croissance en Chine. Renault cède 2.24% et Valeo perd 2.69 %. Le trio de banques française souffre aussi dans le sillage de Julius Baer, ( -4.58%), après l'annonce d'un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes. Société générale perd 2,64%, BNP Paribas 2,04% et Crédit agricole 2,05%.
TAUX ITALIENS AU PLUS HAUTAlors que les rendements obligataires de référence (10 ans allemand) de la zone euro sont pratiquement inchangés ceux des emprunts d'Etat italiens ont inscrit des plus hauts de trois semaines en début de séance, les investisseurs restant préoccupés par les signes de dégradation de l'économie de la péninsule, entrée en récession fin 2018.
BARIL NOIRLa hausse des cours du pétrole consolide mais ne retombe pas. Le baril de Brent et le brut West Texas Intermediate (WTI) se maintiennent à des niveaux de fin 2018 favorisés par la baisse de la production de l'OPEP en janvier et la perspective de voir de nouvelles sanctions américaines visant le Venezuela exercer une pression supplémentaire sur l'offre globale.
L’INFO EN +En Chine, les marchés resteront fermés toute la semaine pour cause de nouvel an lunaire.