Quand elle est inquiète, la Bourse de Paris ne fait pas dans la demi-mesure. Le CAC 40 accuse une lourde chute, de retour sur les plus bas de début mars, plombé par les craintes d'un durcissement des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis et du durcissement à venir de la politique monétaire de la Fed. Les statistiques dégradées en zone euro publiées ce matin, ternissent également ce tableau déjà bien sombre.
PARTIE DE PING-PONG
Donald Trump entend avoir le dernier mot. Le président américain devrait prochainement prononcer des mesures de rétorsion commerciales contre la Chine deux semaines après avoir entériné des taxes de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur l’aluminium.
PAS TOP
Les indicateurs économiques au programme ce jour n'étaient pas bien orientés. L'IFO se contracte à 114,7 contre 115,4 en février. L'indice du climat des affaires allemand, tombé à un plus bas de 14 mois en mars. La croissance de l’activité du secteur privé en zone euro marque le pas, à son plus bas niveau depuis janvier 2017 pour sa première lecture du mois de mars.
STATU QUO
La Banque d'Angleterre maintient comme prévu, son principal taux directeur à 0,5%. Deux membres du Comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre se sont prononcés en faveur d'une hausse des taux contre sept qui ont plaidé pour un maintien des taux.
LA VOLATILITÉ
Se réveille . Le Vix flambe de 20% de retour sur les 21,25, profitant de la nervosité des opérateurs sur les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.
