Vendredi 08 avril

Créée en 2006 et spin-off du groupe Institut Mérieux, la société GeNeuro développe une plateforme technologique pour le développement de nouveaux traitements ciblant des causes potentielles de troubles neurologiques et de maladies auto-immunes.

Première !

GeNeuro a le privilège et aussi le cran, compte tenu du climat actuel sur les Bourses, d’ouvrir le bal des introductions de l’année 2016. La société développe une nouvelle approche contre la sclérose en plaques. Cette maladie invalidante touche 2,5 millions de personnes dans le monde et est la première cause d’handicap sévère chez les adultes. Ainsi, GeNeuro propose une approche différente de celle actuellement disponibles sur le marché : la société va s’attaquer non pas aux symptômes mais les causes de la maladie. Le GNbAC1 est d’ailleurs le candidat médicament le plus avancé pour neutraliser la protéine MSRV-Env, qui est en outre impliquée dans d’autres maladies telles que le diabète de type I et la psychose inflammatoire.

Servier

GeNeuro a un appui de taille qui n’est tout autre que Servier, qui l’accompagnera dans le développement du GNbAC1 dans la sclérose en plaques. Dans le cadre de ce partenariat avec le laboratoire français, il pourrait résulter en plus de 360 millions d'euros de revenus potentiels, hors royalties, dont 37,5 millions destinés au financement de l'étude clinique de phase IIb actuellement en cours dans l'indication de la sclérose en plaques. La société a également le soutien de BioMérieux et de l’institut Mérieux, actionnaires historiques de GeNeuro. Le marché adressé est colossal puisqu’il est estimé à 20 milliards de dollars rien que pour la sclérose en plaque. Le financement d’autres indications est dans les tuyaux compte tenu des différentes maladies liées à la famille des rétrovirus endogènes (HERV)

Trop tôt ?

Le GNbAC1, est le candidat médicament le plus avancé de GeNeuro. Mais il n’est qu’en phase clinique intermédiaire, alors que les résultats de cette phase IIb sont attendus que fin 2017. Une éternité pour certains investisseurs. Comme toutes les biotechs, le pari GeNeuro est audacieux voire risqué en dépit de l’apport thérapeutique proposé par GeNeuro pour la sclérose en plaques. Le contexte boursier ne plaide non plus pas en faveur de ce type de dossiers, attaqués en cas de violente rechute des marchés... Autre point qui pourrait rebuter bon nombre d’investisseurs, la société étant de droit suisse, elle n’est pas éligible au PEA. Pourquoi s’introduire à Paris ? La société considère la place parisienne comme la plus dynamique sur le secteur des biotechs et compte tenu de ses partenaires français présents au tour de table, il lui paraissait plus naturel de tenter sa chance en France…

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