5000 ! C’est le nombre d’hôpitaux de jour américains qui vont utiliser et rembourser le Cellvizio, le produit phare de Mauna Kea.
Le Cellvizio, est un « mini-microscope », introduit dans le corps humain par endoscopie, qui permet aux médecins de détecter ou de caractériser, de façon précise et en temps réel, des formes précoces de cancers. Cette nouvelle technologie est une réelle avancée puisqu’elle évite aux patients des procédures répétitives voire inutiles…Adieu donc les biopsies traditionnelles et bonjour les biopsies optiques, qui elles, ne nécessitent pas de retrait de tissu humain…
Cerise sur le gâteau pour le spécialiste de la biopsie optique, Medicare et Medicaid ont décidé d'ajouter les procédures d'endomicroscopie par Cellvizio dans les voies hautes de l'appareil digestif à la liste des examens remboursés en hôpital de jour. Ces centres sont spécialisés dans la prise en charge ambulatoire des malades et dans la réalisation d'examens légers. Les patients retournent à leur domicile le soir même.
Le potentiel d’utilisation reste important puisque chaque hôpital de jour réalise en moyenne près de 3700 procédures d’endoscopie digestive par an, soit un total d’environ 18 millions de procédures, représentant 24% de l'ensemble des procédures pratiquées dans ce type de structure.
C’est encore une excellente nouvelle pour la « medtech », le groupe est en plein déploiement de sa technologie, notamment aux Etats-Unis. Cette dernière fait ainsi suite à l’obtention d’un une autorisation pour la commercialisation du Cellvizio en Chine et à la signature d’un accord stratégique pour ce produit avec la division chinoise de Fujifilm Corporation. Avec un taux de croissance annuelle attendu à plus de 20% entre 2012 et 2017, le marché chinois des dispositifs médicaux est considéré comme l'un des plus dynamiques au monde. Aucune fausse route pour Mauna Kea sur le plan commercial alors que ses ventes ont déjà bondi de 91 % au 30 septembre. Quelque 250 hôpitaux dans une quarantaine de pays ont en effet déjà adopté le Cellvizio.
Après un trou d’air en juillet dernier avec une action qui a même touché un plus bas historique à 7,48 euros, le dossier revient actuellement à son cours d’introduction en ce tout début d’année.
