Le mois de juin ne pouvait pas être pire que celui de mai, pensait-on. Le CAC 40 cédait 8,11%, sa plus forte baisse mensuelle depuis février 2009.
Cette semaine a encore été marquée par une volatilité accrue des places boursières. L’indice parisien évolue en dents de scie, franchit plusieurs fois la barre symbolique des 3500 points mais finit en recul de 1,7% sur la semaine. Les valeurs parapétrolières ont souffert suite aux déboires de BP, Technip cède 5,7% et Vallourec 3,2% sur la semaine. Schneider et Peugeot tire leur épingle du jeu et gagnent respectivement 4,3 et3, 7%. Ce sont les plus fortes hausses de la place parisienne.
Le début de semaine laissé pourtant penser, à défaut de rebond, au moins à un répit avec des marchés et un euro qui se stabilisaient malgré des parapétrolières qui souffraient avec l’enquête sur BP.
Mais vendredi, les marchés ont fortement chuté notamment après la publication de chiffres de l’emploi aux Etats-Unis bien inférieures aux attentes.
Ce vendredi soir, le Cac clôture en baisse de 2,86% à 3455,61 pts.
Les valeurs bancaires ont plombé la tendance. La plus forte baisse de la semaine, c’est société générale avec une chute 11,2%, (dont 7,58% rien que pour ce vendredi) Dexia perd 9,8%, BNP 8,2, et Axa 7,2.
Madrid a perdu 5,3% sur la semaine suite à la dégradation de sa note par Fitch. Sur l’année, Madrid perd 25%. Athènes a perdu 6,2% cette semaine et 37% depuis le début de l’année.
Le Japon a gagné 1,4% sur la semaine, c’est la seule place à clôturer à la hausse sur la semaine
Quant au Dow jones, il termine en repli de 1,2% sur la semaine, alors qu’ hier soir il était en hausse de +1,2%. Les mauvais chiffres de l’emploi ont fortement pesé sur l’indice. Le Nasdaq reste inchangé
L’euro continue sa chute et perd 2,5% sur la semaine. La devise europénne a franchi à la baisse la barre des 1,20, son plus bas niveau depuis 4 ans
