Les marchés américains ont reculé vendredi dernier après la publication de chiffres moins bons qu'attendu sur le front de l'emploi qui confirme le rapport désastreux de l’ADP. Le taux de chômage a augmenté pour repasser au dessus de la barre des 9%, tandis que l’économie américaine a crée trois mois d’emplois que prévu, seulement 54 000 contre 200 000 en moyenne. Ces indicateurs ont été d'autant plus mal accueillis qu’ils s’inscrivent dans la continuité d’une série d'indicateurs inquiétants, notamment l’ISM. Le Dow Jones recule de 0.79% à 12 151,26 points tandis que le Nasdaq plongeait de 1,46% à 2 732,78 points.
En Asie, la prudence est de mise, les marchés ont mal réagis face au ralentissement de la croissance économique américaine. L'indice Nikkei a perdu 111,86 points, soit 1.18% à 9.380,35 points. Sur le front des valeurs, Tokyo Electric Power a chuté de 27,62% après une déclaration du directeur de la Bourse de Tokyo, estimant que l'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima devrait être placé en restructuration sous tutelle judiciaire. La presse nippone a en effet rapporté estimé que Tepco devrait enregistrer une perte nette de 7 milliards de dollars sur l'exercice 2011-2012, hors dédommagements des victimes de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Ailleurs en Asie, mis à part Shanghai, Hong Kong et Séoul qui sont fermés pour cause de jour férié, les marchés clôturent en territoire négatif. Bombay recule de 0.44%, Sydney de 0.38%
Du coté de la pré ouverture, le marché devrait se montrer fébrile dans les premiers échanges, la déception sur l’emploi américain étant toujours de mise. Par ailleurs, les investisseurs attendent aujourd'hui l'indice des prix à la production en avril en zone euro, mais surtout le discours de Jean-Claude Trichet, qui doit s'exprimer dans la journée lors d’une Conférence à Montréal. D’ailleurs, l'euro pour sa part reste solidement ancré au-dessus de 1,46 dollar, à 1.4653 précisémment, profitant toujours du déblocage de nouveaux financements pour la Grèce et d'une relance de spéculations sur une éventuelle hausse des taux européens en juillet.
Dans ce contexte, Paris devrait reculer de 0.45% dans les premiers échanges, et ouvrir autour des 3860 points.
