UN REBOND BIEN TIMIDE
Après avoir décroché vivement vendredi dernier de 2,8%, le CAC 40 s’offre un léger rebond technique dans une séance sans grand relief. A Wall Street, les marchés évoluent sans véritable tendance, signe de prudence entre les publications qui se poursuivent et une batterie d’indicateurs économiques peu encourageants qui viennent de tomber.
CA ROULE…
…Pour le secteur automobile français ! Après des années de vache maigre, l’embellie se poursuit du côté des ventes. Après un premier trimestre marqué par une nette hausse de 8,4%, le mois d’avril signe une progression de 6,5 % sur un an. Les constructeurs automobiles Français se taillent la part du lion avec une part de marché de 54,5% au premier trimestre, dont 28,8 % pour le Groupe PSA et 25,6 % pour la marque au losange.
ACCIDENT DE PARCOURS
Mauvaise nouvelle pour le secteur manufacturier français qui a accentué sa contraction en avril. Pénalisé par la faiblesse de la demande, l'indice qui reflète l’état de santé du secteur des services et celui de l ‘industrie a chuté à 48,0 points en avril, un plus bas d'un an. Une contreperformance qui vient relativiser l’annonce d’une croissance économique plus forte qu’espérée de 0,5% dans l’hexagone au premier trimestre.
Le chiffre du jour : 10 milliards
C’est le nombre de vues sur Snapchat, cette application qui permet à des centaines de millions d’utilisateurs de partager leurs vidéos. De quoi imposer cette appli plébiscitée par les jeunes comme une référence incontournable dans l’univers des réseaux sociaux. Il faut dire que les chiffres donnent le tournis. A commencer par une croissance vertigineuse avec 10 milliards de vues, contre 7 milliards il y a 3 mois. La société qui n’est toujours pas cotée, est désormais valorisée à 16 milliards de dollars : C’est deux fois plus que Twitter .
LA FUITE DU JOUR
Vient de Greenpeace. L’ONG a publié un rapport ultra confidentiel de 250 pages lié aux négociations entre l’Europe et les USA sur le TAFTA, le très controversé traité de libre-échange. Négociation déséquilibrée, menace pour le principe de précaution, tribunaux d’arbitrage.. tout y passe. Pour Greenpeace, pas de doute : «Ce traité mettrait les intérêts des grandes entreprises au centre du processus de décision politique et législatif au détriment des enjeux environnementaux ou de santé publique".