Remontée spectaculaire du CAC qui termine pratiquement à l’équilibre après avoir ouvert en forte baisse, plombé par le statu quo surprise de la BOJ. Mais la remontée du pétrole et une croissance très faiblarde des Etats-Unis, (qui laisse espérer que la Fed ne touchera pas aux taux de sitôt), ont servi de catalyseurs à la hausse.
LA DOUCHE FROIDE
L’économie américaine a enregistré une croissance de seulement 0,5% au deuxième trimestre. La plus faible depuis deux ans! En cause, moins de consommation (+1,9%) alors que c’est le premier moteur de l’économie et surtout une chute de 5,9% des investissements des entreprises. Il faut remonter à 2009, en pleine récession, pour retrouver un niveau d’investissements aussi bas. C’est surtout l’industrie extractive du pétrole qui fait peur avec un effondrement des 86% des investissements la plus sévère jamais enregistrée.
BINGO
Pour les actionnaires de DreamWorks, qui vont empocher une jolie plus-value ! Ils peuvent remercier NBCUniversal, une filiale de Comcast qui a lancé avec succès une OPA à 41$ qui valorise le studio d’animation autour des 3,8 Mds$. L’action quant à elle décolle de 24% pour coller au prix de l’OPA et tutoyer le seuil des 40$.
FACEBOOK TOUT PUISSANT
Le titre s'envole de 10%, et pulvérise ses records historiques à Wall Street pour s’échanger à 119,7$ ! Il faut dire que le réseau social qui revendique plus de 1,65 milliards d’utilisateurs a publié hier soir des résultats époustouflants : une croissance des revenus de plus de 50% sur un an, des bénéfices multipliés par pratiquement trois. Pari gagnant pour le géant américain qui a beaucoup misé sur l’essor de la publicité pour dégager des profits.
COMME UN GOUT DE RÉCHAUFFE
On connait la chanson. Chaque année, le scénario apocalyptique d’une faillite de la Grèce plane au-dessus de nos têtes. Les ingrédients que l’on connait (trop) bien sont déjà réunis : Des négociations dans l’impasse, un ultimatum (en l’occurrence la menace de ne pas débloquer une tranche d’aide de 5 milliards si la Grèce n’applique pas de nouvelles mesures d’austérité) et bien sûr un compte à rebours : En juillet, la Grèce devra honorer une créance de 3,5 milliards d’euros au FMI et à la BCE… qu’Athènes ne pourra pas rembourser si elle n’obtient pas son nouveau prêt. Le scénario reste strictement le même. Pis encore la réunion des ministres des finances de la zone euro a tout bonnement été annulée. Il faudrait dire à la Grèce et ses créanciers que le comique de répétition a ses limites.
