Hier le problème de la dette des Etats s'est rappelé au souvenir des investisseurs qui avaient déjà enterré l'explosion de Dubai. Mais Dubai et la Grèce, ce n'est pas tout à fait pareil...
Alerte hier sur la dette des Etats
L'épisode de Dubai à peine enterré dans la mémoire collective des investisseurs, voici que la dette des Etats se rappelle à notre souvenir. Et hier c'est la Grèce qui a semé le trouble. L'agence de notation Standard and Poor's a annocé qu'elle avait mis la dette grecque sous surveillance négative, un préalable à une dégradation imminente de la notation. Ce n'est pas une surprise car cela fait des semaines que la situation grecque s'est dégradée mais cela va provoquer une nouvelle vague d'interrogations sur la solidité des Etats.
Même Jean Claude Trichet a du intervenir sur le sujet
Et c'est normal car tous les regards sont tournés vers lui. Les investisseurs attendent de Trichet en particulier et de l'Union Européenne en général une prise de positions sur la façon dont l'Europe réagirait à la difficulté d'un ou de plusieurs de ses membres. Car c'est là qu'est toute la question.
Justement, que peut faire l'Europe ? Est ce qu'elle a vraiment les moyens de réagir?
Il faut être clair. L'Europe ne peut pas laisser couler un de ses membres. L'effet de contagion serait dramatique. Les instances monétaires et financières Européennes vont donc jouer le rôle du FMI à l'échelle de l'Europe. Elles vont fournir les financements nécessaires en exigeant des restrictions budgétaires sévères. L'union européeenne a et aura toujours la capacité, grâce à la bonne signature de pays comme l'Allemagne, de se financer sur les marchés et donc d'aider les pays en dfficulté. A une seule condition: qu'il y ait plus d'états en bonne santé que d'états en difficulté.
