Le CAC 40 a perdu 0.57 % à 5 377 points cette séance malgré une bonne nouvelle : en France, l'emploi salarié dans le secteur privé s’est redressé de 0,4% au premier trimestre 2019. En fait, les craintes d’un ralentissement mondial pèsent et pénalisent l’Or noir qui freine mécaniquement les producteurs et distributeurs.
L’inquiétude d’un ralentissement de l'activité plombe le pétrole (le Brent se négocie à 61.08 $ contre 61.24 $ ce matin) pénalisant les valeurs de la place : CGG lâche 2.44 € à 1.52 €, Technip-FMC décroche de 3.12 % à 19.74 € et Total perd 2.14 % à 47.24 €.
A noter de Sanofi et Air Liquide s’inscrivent dans le vert en gagnant respectivement 1.09 % et 0.77 % bénéficiant de leur statut de valeur refuge.
AVERTIISSEMENTMario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, a déclaré à l’ouverture de la conférence de la BCE de ce jour que « le modèle d'entreprise de l'Europe est devenu vulnérable aux chocs concernant le commerce international ». Il a cité à titre d'exemple des pays dont 30% des exportations de produits manufacturés dépendent de l'industrie automobile. L’information n’a pas tant impacté l’euroStoxx 50 qui perd 0.33 % à 3390 points.
HAUSSE DE TAUX IMMINANTE ?Le Dow Jones et le Nasdaq évoluent quasi à l’équilibre, le premier étant en baisse de 0.07 % et l’indice des techs en perte de 0.38 %. Selon l'indice des prix CPI publié ce jour par le département du Travail, l'indice n'a progressé que de 0,1%. Sur un an, la hausse des prix a également été moins forte qu'en avril, à +1,8%, se situant en-dessous de la cible visée par la Réserve fédérale (+2%). Le consensus des analystes s’accorde à dire qu’une inflation 'trop faible' relancera les spéculations sur baisse des taux directeurs (la semaine prochaine ou en juillet). Jusqu'à présent, la Fed a estimé que la faiblesse de l'inflation, dans une période de plein emploi, était "temporaire".